Le maire Patrice Selly a tenu une conférence de presse ce lundi 18 septembre en mairie avec à ses côtés certains élus de la majorité municipale parmi lesquels Bruno Robert (conseiller départemental), Jean-François Catan, Odile Damour et Monique Tacoun-Marimoutou. Une conférence de presse afin de présenter la feuille de route de « Saint-Benoit, ville durable » au moment où s’ouvre la Semaine européenne du développement durable. Une feuille de route synonyme de « la stratégie communale pour rendre la ville plus agréable à vivre et adaptée aux défis du changement climatique ». Celle-ci fixe le cap pour faire de Saint-Benoît « une ville verte, résiliente et prospère », à l’horizon 2030-2050.
Depuis 2020, l’équipe municipale a fait de l’environnement un engagement prioritaire. « Dès les premiers mois de la mandature, nous avons créé un service Transition écologique au seinde la mairie, consacré à la question du développement durable sur le territoire bénédictin », a rappelé le maire Patrice Selly.
Ainsi, ces trois dernières années, toute une série d’actions ont été menées en matière d’économies d’énergies (modernisation de l’éclairage public led, acquisition de 10 véhicules de service électriques et 4 vélos électriques), de gestion des déchets (installation de bornes de tri, composteurs dans les cimetières), de salubrité publique (lutte contre les dépôts sauvages, déchets abandonnés, VHU, friches urbaines), d’aménagements urbains (création d’une piste cyclable rue Hubert de Lisle), de prévention des risques majeurs (mise à jour du Dicrim), de qualité de l’eau et de l’air, ou encore de sensibilisation du public scolaire.
Toutes ces actions sont issues d’horizons différents mais visent un objectif commun, à savoir la prise en compte systématique des objectifs de développement durable dans l’ensemble des projets municipaux.
Un chargé de mission bientôt recruté
Aujourd’hui, la collectivité souhaite donner un nouveau souffle à sa politique de
développement durable au travers d’une nouvelle feuille de route qui traduit la volonté de la municipalité de relever les défis environnementaux, lutter contre le dérèglement climatique et préserver la qualité de vie des Bénédictin(e)s.
« Cette politique est nécessaire tant pour notre quotidien que celui des générations futures ! C’est pourquoi nos initiatives en faveur du développement durable vont s’intensifier dans les prochains mois notamment grâce à un renfort en ingénierie chargé de rédiger et mettre en œuvre un plan d’actions en lien avec les élus, les partenaires institutionnels et l’ensemble de la population Bénédictine », explique Patrice Selly.
Le dispositif fonds vert de l’État sera mobilisé pour financer ce renfort en ingénierie ainsi que les études de faisabilité des projets.
Plusieurs enjeux prioritaires : la feuille de route “Saint-Benoît, Ville durable“ se structure autour de plusieurs enjeux prioritaires :
• la préservation des ressources naturelles : installation de bornes électriques en lien
avec les partenaires (Sidélec)
• l’amélioration de la qualité des espaces publics pour faire face aux changements
climatiques : poumon vert au cœur du centre-ville, création d’un parc urbain (place
Ramalingom), jardins partagés dans les quartiers et écoles
• la maîtrise de l’énergie par des travaux de modernisation et de réhabilitation du bâti communal : réhabilitation énergétique des écoles, reconstruction durable de quatre écoles (Raphael Elie, Cambourg, Chemin du Cap, Girofles, Reine Pitou)
• le développement de la production d’énergie propre grâce à l’installation du
photovoltaïque : expérimentation en cours sur les écoles Denise Salaï et Daniel
Honoré;
• l’éducation et la formation pour permettre une évolution des comportements et
modes de vie adaptés aux défis du développement durable : déploiement du
programme Watty dans les écoles, actions de prévention du gaspillage alimentaire
(formation du personnel, achats de cuillères spécifiques…)
• la maîtrise de la production et gestion des déchets à commencer par l’éco-exemplarité des services administratifs : amélioration du tri du papier (mise en place de corbeilles de tri dans les services municipaux) et prise en compte des aspects durables dans les marchés publics.

Le réchauffement climatique étant l’affaire de tous, cette feuille de route impliquera la mobilisation de chacun des acteurs : collectivités, entreprises, associations, citoyens. Les porteurs de projets bénéficieront soit d’un accompagnement plus accru en matière de développement durable, soit d’une mise en lumière qui permettra de donner du sens et de l’adhésion à l’échelle du territoire.
« Seule une politique d’aménagement permet de reconnecter l’urbain à la nature en
développant une dynamique de prise en compte de la végétalisation et en activant les nombreux leviers au service d’une gestion durable des ressources. L’évolution prochaine du Schéma d’Aménagement Régional (SAR) sera l’occasion de privilégier les nouveaux critères (ruissellement urbain, trame noire) », rajoute le maire.
Les premiers chantiers : » Le sujet de l’éducation et de l’amélioration du bâti scolaire va concentrer les moyens de la collectivité dans les années à venir. « Il est indispensable d’intégrer les contraintes fortes du changement climatique et de ses effets dans les référentiels de conception et de travaux des écoles de demain », indique Odile Damour, élue chargée de l’environnement et de la transition
écologique.
La conception et l’aménagement des espaces urbains, supports des lieux de vie et modes de déplacement doivent également changer. « Les projets que la ville portera dans les années à venir s’inscriront dans une démarche de durabilité et de respect de l’environnement ».
Le plan local d’urbanisme (PLU) sera questionné pour traduire plus concrètement les ambitions et souhaits de meilleure qualité environnementale des administrés. Le SAR entame sa révision et l’enjeu pour la commune est de maintenir Saint-Benoît au centre des défis de centralité et d’exemplarité en matière de développement durable.
Enfin, la richesse du milieu naturel bénédictin doit davantage marquer son cadre de vie urbain. Le plan 1 million d’arbres lancé par le Département, participe à ré encrer les espèces endémiques au cœur de nos quartiers. La municipalité ambitionne, par exemple, de développer des parcs boisés et des jardins partagés pour reconnecter le citoyen à la nature. « En résumé, un projet qui pourrait bien donner un nouveau relief, un nouveau lustre et une nouvelle dimension à la cité bénédictine », a conclu le maire de Saint-Benoit.
8 commentaires
ras-le-bol
2030-2050…Monsieur le Maire, c’est en ce moment que nous avons besoin de bus. Les 2 vieux bus de Bras-Fusil sont bondés tous les jours…Nous lé entassé dedans comme sardines et avec les odeurs en plus.
Dans 17 ans na un bon peu i sera mort….Pensez un peu a notre présent..Nous demande pas la lune. UN BUS C’EST TOUT. Merci
cafrine
Bin lèce la justice va voir si li la volée. c Bana qui tranche.
Les pourris
Les ripoux son de sortir
Totochement
Cote cul…..faudrait faire tres attention balo l inge devant la marie…..
Les deux bien colle avec…..
noah
Félicitation à M. le Maire et à toute son équipe !
A bas les « gros cœurs » et les causeurs ne sachant pas causer !
Chauffeur en colère
Regarde le jir……Regarde la spl estival…
Bravo mr lo maire……
Continuer voler
Pablo Escobar
Monique Tacoun a quoi sert cette femme svp ? Vraiment fourbe et incompétente
Foudehors
Sex et drogue ?????????