La vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) pour tous les élèves de 5ème sera mise en œuvre dans les collèges à partir du mois d’octobre 2023.
Afin de protéger les adolescents contre des cancers à l’âge adulte et de faire de cette opération de vaccination une réussite, le ministre de la Santé et de la Prévention et le ministre de l’Éducation
nationale et de la Jeunesse lancent une campagne d’information à compter du 4 septembre. Portée par l’Institut national du cancer (INCa), cette campagne nationale est également déployée à La Réunion pour sensibiliser les parents et les élèves.
À La Réunion, plus de 14 500 élèves sont potentiellement concernés et pourront se faire vacciner gratuitement en milieu scolaire, sur autorisation des deux parents, grâce à la mobilisation de la communauté éducative et des professionnels de santé.
Des infections évitables grâce à un vaccin sûr et efficace
Les infections à HPV (infections papillomavirus humains) sont hautement transmissibles. Si la majorité des infections disparaissent en quelques mois, certaines peuvent évoluer en verrues génitales (condylomes), ou en lésions précancéreuses et cancers. Les lésions précancéreuses, lorsqu’elles sont dépistées, peuvent être traitées mais avec des conséquences importantes.
80 % des femmes et des hommes sont exposés à ces virus au cours de leur vie.
L’Institut National du Cancer (INCa) estime que les HPV sont responsables de 6 400 cas de cancers par an en France : cancers du col de l’utérus, du vagin, de la vulve, de l’anus et de la sphère ORL. Dans 60 % des cas, l’infection a lieu au début de la vie sexuelle. Or, la vaccination prévient jusqu’à 90 % des infections HPV à l’origine de cancers.
La vaccination est actuellement recommandée pour tous les adolescents, filles et garçons, de 11 à 14 ans, avec un rattrapage possible jusqu’à 19 ans. Elle est également recommandée dans certaines pathologies chroniques et/ou en cas de situation d’immunodépression.
Vacciner son enfant contre les HPV, c’est lui offrir une protection contre des cancers à l’âge adulte
La vaccination contre les HPV protège aussi bien contre les lésions bénignes (verrues ano-génitales) que les lésions précancéreuses ou les cancers.
Son efficacité est observée dans de nombreux pays, où la couverture vaccinale des jeunes adultes est élevée. Par exemple, l’Australie a débuté la vaccination des jeunes en 2007 : l’éradication du cancer du col de l’utérus y est attendue pour 2035. Dès les cinq premières années du programme, parmi les premiers indicateurs de succès, on a observé une diminution de 77 % du nombre de femmes de 18 à 24 ans atteintes du HPV. Egalement, les anomalies du col de l’utérus précancéreuses ont diminué de 34 % chez les 20 à 24 ans, ce qui signifie un risque beaucoup plus faible de développer un cancer du col de l’utérus. Il y a également eu une baisse marquée des verrues anogénitales chez les femmes au début de la vingtaine.
Un taux de couverture vaccinale insuffisant à La Réunion
Le vaccin contre le HPV est recommandé dans le calendrier des vaccinations depuis 2006 pour les filles, et 2021 pour les garçons. La vaccination dès l’âge de 11 ans permet de garantir une meilleure réponse immunitaire et donc une meilleure protection.
Malgré l’efficacité du vaccin et son profil de sécurité très élevé, la couverture vaccinale en 2022 à La Réunion, comme au niveau national, reste très insuffisante pour le vaccin contre le HPV. Ainsi, pour un schéma vaccinal complet de 2 doses :
- chez les jeunes filles : 14,1% à 16 ans
- chez les jeunes garçons : 1,2% à 16 ans (vaccination effective depuis 2 ans)
contre 41,5% pour les filles et 8,5% pour les garçons en France hexagonale.
Ces taux, bien en dessous de l’objectif de 80% à l’horizon 2030 fixé dans la stratégie décennale de lutte contre les cancers, ne permettent pas d’atteindre le niveau requis pour diminuer la circulation des virus HPV et donc l’apparition des cancers induits par ces virus.
Une campagne de vaccination déployée dès le mois d’octobre 2023
A La Réunion, l’ARS, le Rectorat et l’Assurance Maladie, en lien avec les centres de vaccination et les professionnels de santé notamment libéraux organisent le déploiement de la vaccination en milieu scolaire à compter du mois d’octobre 2023.
Elle sera proposée gratuitement dans les collèges publics et privés aux élèves de 5ème, avec l’autorisation indispensable des deux parents.
Quand ?
Le schéma complet de la vaccination HPV est de 2 doses, à 6 mois d’intervalle au minimum :
- la 1ère dose doit être administrée entre octobre et décembre 2023
- la 2ème dose entre avril et juin 2024.
La vaccination relevant d’une démarche volontaire, les parents peuvent également faire vacciner leurs enfants en ville chez le professionnel de santé de leur choix (médecin, sage-femme, pharmacien, infirmier).
Comment se passera la vaccination ?
Des équipes de professionnels de santé des centres de vaccination se déplaceront dans les collèges. Au mois de septembre, les parents d’élèves de 5ème recevront un courrier leur expliquant la démarche. Si les enfants concernés ou leurs parents souhaitent obtenir des renseignements complémentaires, ils pourront s’adresser à leur médecin traitant, à l’infirmier ou au médecin de l’éducation nationale.
3 commentaires
plusrien
« Que la stratégie soit belle est un fait, mais n’oubliez pas de regarder le résultat. » Winston Churchill
« Il y a beaucoup, beaucoup de questions et en fait, il y a déjà beaucoup de réponses sur les dangers de la technologie de l’ARNm elle-même. Au lieu de regarder ce que l’étude d’approbation aurait dû regarder, ce qui n’a jamais été fait, c’est bien sûr les décès global chez les vaccinés par rapport aux non vaccinés, et en fait, ce que nous avons pu voir dans les documents d’approbation remis aux organismes officiels de santé, c’est que plus de personnes sont décédées dans le groupe vacciné que dans le groupe témoin. Donc, d’une étude qui a été manqué d’une manière ou d’une autre, c’était déjà un point final important qui devait être le plus pertinent pour quiconque a du Bon Sens.
Le second serait, bien sûr, si nous avons un vaccin, dans quelle mesure il vous empêche réellement de contracter une infection. Et bien, nous savons que cela n’a jamais été le cas ! Et à quel point cela vous empêche de le propager, nous le savons également… C’ÉTAIT UN MYTHE !
Il ne nous reste donc pas beaucoup de critères d’importance que nous pourrions examiner. Mais l’un d’entre eux que nous avons pris le temps d’analyser était, la question de l’efficacité ? Et bien en fait, il y a eu quelques publications au cours des derniers mois, mais en regardant en arrière, cela datait déjà de 2021 où les premiers signes étaient, et cela venait même des conseils officiels, nous parlons d’études du CDC lui-même, nous parlons de nombreux articles d’éminents scientifiques du monde entier qui pourraient montrer que la technologie a créé une efficacité négative. Donc, efficacité négative signifie, pour ceux qui ne connaissent pas le terme, que vous avez plus de chances d’attraper la maladie si vous avez été injecté avec l’injection génétique de Covid. » Christof Plothe
toux
Quelle est la taille des cellules ? Les micro-organismes en perspective
How big are the cells? Microorganisms in perspective
Le virus du Covid fait 0,14 micron au maximum (140 nanomètres).
Le masque, de type I ou II, ne filtre que les particules de plus de 3 microns soit 3000 nanomètres (le virus est 20 fois plus petit)
Conclusion : Le masque ne protège pas du virus du Covid. Il ne sert à rien, voire est nocif pour la santé. Mais certains s’entêtent à le porter…
Un micron = un millième de millimètre
Bolo
Tres bien
Rajoutez une dose de vaccin covid aussi en meme temps