Nouvelle promotion de gardiens diplômés : la SEMADER, la SIDR et la SHLMR renforcent leur politique de proximité

Le recrutement de gardiens d’immeubles au sein de leurs résidences est un axe prioritaire de qualité de service et de proximité pour les 3 bailleurs sociaux de l’île.

En 2023, la SEMADER, la SIDR et la SHLMR se sont engagées dans un dispositif de formation et de recrutement de gardiens d’immeubles, en partenariat avec l’AFPOLS et France Travail.

Un dispositif de recrutement et de formation

Ce dispositif permet à des demandeurs d’emplois d’être formés et accompagnés pendant plus d’un an par les équipes de proximité des bailleurs sociaux et de confirmer leur motivation professionnelle pour le métier de gardien d’immeubles.

Il comprend plusieurs étapes clés :

  • des sessions d’information collective avec des candidats pré-identifiés par France Travail et l’AFPOLS.
  • des entretiens avec une sélection de candidats avec France Travail, l’AFPOLS et les bailleurs sociaux.
  • une formation de 2 mois en entreprise pour apprendre les bases du métier de gardien d’immeuble.
  • un recrutement en contrat de professionnalisation de 12 mois en alternance, encadré par un tuteur, avec à l’issue, l’obtention d’une certification nationale.

Ainsi, en mars 2023, 25 personnes (22 en recherche d’emploi et 2 salariés de la SHLMR) ont intégré les agences des 3 bailleurs sociaux pour leur contrat de professionnalisation, avec pour perspective une embauche en CDI.

Les examens se sont déroulés du 07 au 13 février 2024 ; ils sont composés de différentes épreuves comme des études de cas pratiques (état des lieux, nettoyage, constat de désordres) ainsi que des mises en situation avec des jeux de rôles sur des thématiques concrètes avec des locataires.

100% de réussite !

Ce mercredi 14 février 2024, les 24 apprenants ont reçu les résultats de leurs examens et tous se sont vus remettre leur certification de gardiens d’immeubles des mains des bailleurs sociaux et des partenaires de la formation.

« Une formation dense et complète » a témoigné Yaël, 32 ans, co-major de promotion ; « je ne pensais pas qu’il fallait autant de connaissances techniques sur le patrimoine et le nettoyage pour être gardien d’immeuble ». Un métier qu’il a « tout de suite aimé, dès le 1 er jour, surtout les relations avec les gens ».

Eric, co-major de promotion avec Yaël, est un ancien gendarme à la retraite. C’est France Travail qui l’a identifié et lui a proposé la formation de gardiens d’immeubles.

« Mon papa était gardien d’aéroport, je connaissais un peu ce milieu. La 1ere journée d’immersion m’a tout de suite motivé, c’est un métier fait pour moi. Je me sens beaucoup plus utile aujourd’hui ».

Le métier de gardien d’immeubles

Le gardien d’immeubles, relais incontournable de la gestion de proximité, représente quotidiennement le bailleur social auprès des locataires. Il assure et coordonne l’ensemble des services rendus aux locataires. Métier de contact et de lien social par excellence, le gardien d’immeubles fait le lien entre les habitants, leurs besoins, et les professionnels extérieurs.

Les tâches qui lui sont confiées peuvent varier d’un site à l’autre, compte tenu de la diversité des quartiers et des modalités d’organisation de chaque bailleur. Le nettoyage quotidien du cadre de vie des locataires reste une mission incontournable du métier.

Professionnaliser les gardiens, c’est leur donner les outils et méthodes pour traiter les situations qu’ils rencontrent au quotidien et ainsi pouvoir donner du sens à leurs activités. Représenter le bailleur sur les groupes d’immeubles, apporter les premières réponses aux habitants, entretenir, observer et signaler, constituent les activités cœur de métier.
La gestion de proximité, centrée sur la qualité de service, tend à faire évoluer le métier vers plus d’implication du gardien dans les projets locaux et en fait un acteur à part entière.
Les gardiens d’immeubles doivent pouvoir intervenir auprès d’une population aux parcours de plus en plus complexes. C’est un métier d’avenir à La Réunion qui fait appel à une réelle polyvalence technique, réglementaire et relationnelle.

Nouvelle promotion 2024-2025

Si la date du 14 février 2024 marque la fin de ce parcours de formation et une nouvelle vie professionnelle pour les 24 diplômés, elle ouvre également le démarrage d’une nouvelle promotion 2024-2025. En effet, ce mercredi 14 février, une nouvelle campagne de recrutement a commencé avec 2 séances d’information collective organisées dans les locaux de France Travail à Saint-Denis, en partenariat avec l’AFPOLS. 130 demandeurs d’emploi ont été pré-identifiés et ont été informés sur ce parcours de formation.
Dès le 15 février, des entretiens seront menés avec des candidats pré-sélectionnés par France Travail et l’AFPOLS et les représentants des 4 bailleurs sociaux inscrits dans ce dispositif : la SEMADER, SIDR, SHLMR et la SODIAC.
Dès le mois de mars, les personnes choisies suivront 6 semaines d’immersion en entreprise et de formation théorique pour découvrir le métier de gardien d’immeuble. Ensuite, ils intégreront les effectifs des 4 bailleurs sociaux avec un contrat de professionnalisation de 12 mois en alternance. A l’issue de la formation certifiante, l’ambition du dispositif est de proposer, une nouvelle fois, des contrats à durée indéterminée aux diplômés. 

Focus SEMADER

La SEMADER a été pionnière dans la professionnalisation de ce métier avec, dès 2012, la mise en place d’un CAP de gardien d’immeuble en partenariat avec le GIP FCIP, branche de l’Education nationale en charge de la formation pour adulte, le lycée polyvalent Jean Hinglo et la Région Réunion. 40 jeunes diplômés avaient alors rejoint la SEMADER sur une période de 5 ans. Depuis, une partie de ces gardiens a évolué vers de nouveaux postes, toujours au sein des agences de proximité et en lien avec les locataires. Le déploiement aujourd’hui de cette formation certifiante s’inscrit toujours dans la volonté de continuer de professionnaliser ce métier afin d’offrir une réponse qualitative à l’ensemble des situations rencontrées sur les résidences.

Focus SIDR

Il s’agit de la 2ème campagne de recrutement après une première promotion de 14 gardiens d’immeubles diplômés en 2022 en majorité en poste dans les agences. La SIDR a souhaité renouveler cette démarche d’insertion sociale par l’emploi en 2023 afin d’offrir aux 15 gardiens recrutés un emploi durable après la période de formation. A terme, la politique de proximité du bailleur prévoit une centaine de gardiens présents sur ses résidences de plus de 100 logements. La 3ème campagne de recrutement concernera un groupe de 15 futurs gardiens pour la SIDR. Au-delà des techniques à apprendre, la SIDR met l’accent sur le savoir-être et les qualités relationnelles essentielles à ce métier.

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4 commentaires

  • De toute façon le bailleur y paye moins impôts avec ce bande recrutement sinon, zot n’aurait pas fait. Y cherche zot intérêt en premier

  • Gardien y veut dire y reste sur les lieux comme avant veille au grains et au delà de savoir passer ce concours il faudrait aussi que cette personne ait de l autorité (dire aux cochons de ramasser leurs merdes, de se garer correctement, de ne pas faire troubles de voisinages) et soit polyvalent est-ce le cas de ces futurs candidats car si c juste pour avoir un trou ki en plus à ne rien faire de ses dix doigts comme ceux qui travaillent comme technicien de surface avec un balai à eau pas de serpillere et nettoie 1 à 2 fois par semaine et ne passe pas de balaie mais un souffleur pour mettre la saleté ailleurs je vois pas en quoi ça change dans le quotidien de ces locataires ??? Hormis leurs charges qui augmentent bienvenue sur hlmr de st Pierre à côté piscine casabona voilà ce que les locataires ont comme prestations

    • Et la sodegis alors ? y embauche pas de gardien ? naurait bien besoin dans ses logements ou règne le chaos ou les « bons locataires » sont obligés de déménager à cause des incivilités de tout genre. Agissez les décideurs de la sodegis svp merci!

  • Didier Lombard de la CGTR

    Fort bien pour tous ces nouveaux gardiens qui peuvent regarder l’avenir avec confiance, mais quel avenir est réservé aux travailleur de l’entreprise Pronet qui ont travaillé parfois pendant plus de vingt ans à nettoyer les immeubles de la cité Emile Zola du Port appartenant à la SIDR et qui viennent de recevoir leur lettre de licenciement « pour cause économique » ?
    Qui se soucie d’eux ? En tout cas, ni leurs patrons ni les dirigeants de la SIDR !
    La SIDR qui pourrait très bien, car elle a les moyens financiers suffisants, les intégrer dans ses effectifs quitte à leur dispenser les formations nécessaires pour effectuer l’ensemble des tâches demandés dans leur nouveau métier !