Intervention des forces de sécurité a eu lieu dès 6 heures du matin, heure locale, afin de lever les blocages sur plusieurs axes principaux de l’île. Le préfet, Thierry Suquet, a précisé dans un communiqué que « aucun blocage ne sera toléré ».
Le préfet souligne l’intention de ne pas tolérer de tels blocages, et réaffirme sa volonté de maintenir l’ordre public et de garantir la sécurité des citoyens en rétablissant la circulation normale.
Une situation conflictuelle qui dure
À Mayotte, les forces de l’ordre ont recensé 14 barrages et environ 500 manifestants. Il est noté que même après la levée de certains barrages, certains ont été remis en place un peu plus loin, indiquant une situation tendue et dynamique.
La mobilisation a été déclenchée par un collectif d’habitants de Mayotte, principalement axé sur des préoccupations liées à l’immigration. Ces manifestants ont érigé des barrages routiers pour exprimer leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une insécurité croissante et la présence de migrants africains sur l’île.
Le préfet a ordonné la levée immédiate des barrages routiers, soulignant les efforts pour rétablir la circulation normale. Les tensions sont notamment liées à l’installation de demandeurs d’asile originaires de l’Afrique des Grands Lacs dans un camp près du stade de Cavani à Mamoudzou, et le démantèlement de ce camp a commencé jeudi.
Le collectif demande également la fin du séjour territorialisé, qui limite les droits des titulaires d’un titre de séjour à Mayotte, ainsi que la fin du confinement permanent des résidents en raison de l’insécurité. Ces revendications mettent en lumière des problèmes sociaux et politiques complexes auxquels la région est confrontée.
Des barrages qui rendent l’accès au centre hospitalier difficile
Pour la préfecture, « les blocages rendent la vie de nos concitoyens beaucoup plus compliquée et encore plus difficile de jour en jour« . Thierry Suquet évoque notamment l’impossibilité pour certains soignants de rejoindre le centre hospitalier de Mayotte (CHM).
« L’ensemble des services sont ainsi passés en ‘service minimum’ et les transports en ambulance entre les sites de l’hôpital sont restreints, voire annulés« , déplore-t-il.
Des difficultés d’approvisionnement sont également apparues. « Un tiers seulement des médicaments sont parvenus aux pharmacies, des équipements médicaux ne parviennent pas à destination dans les établissements de santé« , relève le préfet, jugeant « grave » la situation.
« L’Etat n’a donné aucune réponse à la population mahoraise »
C’est ce qu’écrit dans un communiqué « les forces vives de Mayotte ». « Depuis samedi , le préfet de Mayotte s’est lancé dans une grande opération de communication dans laquelle il démontre encore une fois l’incapacité du gouvernement à comprendre la souffrance des Mahorais. Une fois de plus, il se trompe…
Alors que nous vivons depuis des années dans une société à forte criminalité où il est nécessaire de consulter les informations routières avant de prendre la route, où les Mahorais ont renoncé aux manifestations en soirée, aujourd’hui ce sont les compétitions sportives en journée qui sont désormais menacées. Nous apprenons que le préfet est en mesure de garantir la liberté de
circulation à Mayotte.
Le préfet justifie son coup de force par la nécessité de ravitailler les magasins et garantir la liberté, alors que notre charte de conduite aux barrages est très claire sur le sujet (renvoi communiqué du 25 janvier sur la charte des barrages). Rien ne justifie la levée des barrages alors que l’État n’a donné aucune réponse sur les attentes légitimes de la population ».
2 commentaires
jean
iNCROYABLE MAIS VRAI,
LES MAHORAIS DEVIENNENT RACISTES
ILS SONT DE LA MEME COULEUR DE PEAU
Caf.976
avant fait barrage Mayotte, Zot i fé congénère? ramène chez zot? Primates incultes!