FEADER : « vos équipes sont dépassées », écrit le président de la CGPER au président du Département

Dans une lettre ouverte, Jean-Michel Moutama (à droite, chemise bleue claire sur notre photo de Une), président du syndicat la CGPER, interpelle Cyrille Melchior, président du Département. Voici sa lettre :
« Pour la première fois, planteurs et usiniers se sont accordés pour un plan de relance de la production cannière en apportant au total 9,2 millions d’euros.
Le Département a souhaité gérer le fonds européen FEADER destiné à l’agriculture depuis janvier 2023. Mais force est de constater aujourd’hui que l’accès au bénéfice de ce fonds est une course d’obstacles : uniquement pour un dossier de replantation de canne à sucre, c’est la croix et la bannière (analyse de sols pour chaque parcelle, documents fiscaux et sociaux alors que dans les autres DOM çà se passe autrement…) l‘accompagnement des agriculteurs par vos services ne sont pas à la hauteur pour le moment, alors qu’on nous avait annoncé des procédures d’accéder aux aides simplifiées. La réponse apportée par vos services rejetant la faute sur les règlements de l’Europe n’est pas satisfaisante aux yeux du monde agricole.
Par ailleurs, la CGPER constate un important retard dans l’instruction et la validation des dossiers d’installation des jeunes agriculteurs. A ce jour, 1 seul dossier serait validé, alors que 35 dossiers ont reçu un avis favorable l’an dernier à la même époque, et 51 au titre de l’année 2023.
A nos yeux, un manque d’effectif et une méconnaissance du milieu agricole réunionnais sont autant d’obstacles à une bonne utilisation du fonds FEADER dont votre collectivité est l’autorité de gestion. Ce problème s’ajoute aux interrogations relatives au rôle de la DAAF dans cette affaire. Les services de l’État sont-ils uniquement là pour faire appliquer le code rural, quel accompagnement de la profession font-ils aujourd’hui ? Alors que notre agriculture est à un tournant, que nos professionnels ont démontré leur capacité à réagir face aux différentes difficultés, force est de constater que la nouvelle autorité de gestion du FEADER est en difficulté, avec pour conséquence d’énormes retards sur nos différents projets de développement de nos exploitations.
M. le Président réagissez, on est en train de se mettre une balle dans le pied, vos équipes administratives sont dépassées, il en va de la survie de nos exploitations, impensable que des fonds soient mises à notre disposition et que pour des problèmes de personnes, de gestion du personnel… qu’on arrive pas à les avoir dans les temps voulus ».

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8 commentaires

  • A moin ça

    Bon courage a tous les agriculteurs de la reunion, facile de critiquer quand on connaît rien du métier, facile aussi de critiquer derrière un écran j espère que ses agriculteurs obtiendront gain de cause et laisse cosé les malokis i voit gros 4×4, , mais i connaît pas comment zot la saigné pou ça bon courage à zot

  • ouin ouin vite des subventions pour pouvoir changer nos vieux gros 4×4 !!!!

  • à tit colon,c est bien vrai ce que vous avez écrit.

  • à tit colon,c est bien vrai ce que vous avez écrit.

  • à tit colon,c est bien vrai ce que vous avez écrit.

  • Certains planteurs nous disent qu il n’y a plus d avenir dans la canne ,et ils vey en replanter ? il faut arrêter de soutenir cette filière , et préconiser la diversification vers d autres cultures on ne pourras pas soutenir vitam eternam une culture sous perfusion trop de subventions n encourage pas la diversification.

  • Certains planteurs nous disent qu il n’y a plus d avenir dans la canne ,et ils vey en replanter ? il faut arrêter de soutenir cette filière , et préconiser la diversification vers d autres cultures on ne pourras pas soutenir vitam eternam une culture sous perfusion trop de subventions n encourage pas la diversification.

  • Certains planteurs nous disent qu il n’y a plus d avenir dans la canne ,et ils vey en replanter ? il faut arrêter de soutenir cette filière , et préconiser la diversification vers d autres cultures on ne pourras pas soutenir vitam eternam une culture sous perfusion trop de subventions n encourage pas la diversification.