Bras-Panon : le centre-ville se refait une beauté (Reportages photos et vidéo)

Mais pas que le centre-ville ! Une beauté ? le mot est un peu faible. Il s’agit carrément d’un lifting complet, d’un relooking total. D’un réaménagement en profondeur. Ce qui fait, comme vous avez pu le constater depuis environ 2 mois, que le centre-ville est pour l’instant sens dessus-dessous avec des tractopelles et des camions qui font le va-et-vient sur la place Michel Debré. Pour nous expliquer tout cela dans les détails, car les travaux concernent aussi d’autres secteurs de la commune, nous avons dans un  premier temps rencontré le maire Jeannick Atchapa (avec la veste noire) dans son bureau à la mairie de Bras-Panon. Il était accompagné du directeur des services techniques Frédéric Legendre.

Ensuite, nous sommes allés sur le terrain où se déroule le chantier du centre-vile. Des travaux qui ont débuté en juillet dernier et qui dureront une année. Ils concernent actuellement la place Michel Debré (devant la MJC, la Poste et le CCAS) et se poursuivront à hauteur du parvis de la mairie et de l’église. Ecoutez les explications du maire Jeannick Atchapa, qui répond aux questions d’Yves Mont-Rouge :

https://www.facebook.com/100016989824186/videos/697036301758707

Le réaménagement coûtera près d’1,8 million d’euros financé à 60% par la Région, 20% par le Département et 20% par la municipalité.

Photo prise depuis la rue Henri Morange et qui montre le centre-ville en chantier, avec en arrière plan la mairie de Bras-Panon. D’ici à juillet 2023 (il y aura une suspension des travaux durant la foire agricole de Bras-Panon en mai de l’année prochaine), toute la place de la mairie, de l’église et de la MJC ne fera plus qu’une seule. Elle sera complètement réaménagée et arborée, comme vous pouvez le voir sur les photos ci-dessous,.

L’actuel CCAS (Centre communal d’action sociale) qui jouxte le bureau de La Poste laissera la place vraisemblablement à une autre activité (peut-être une banque ?). Le CCAS déménagera dans le local qui servait jusqu’ici à la BAM (Banque Alimentaire).

Des places de parking seront maintenues devant La Poste et l’agence de la Banque Populaire (BRED).

Ce bâtiment situé rue Leconte De Lisle, qui abritait autrefois l’ARFUTS, puis actuellement la BAM (Banque alimentaire municipale), abritera très prochainement (mais provisoirement) une maison funéraire, le temps pour la municipalité de concrétiser le projet de Maison funéraire qui verra le jour là où se trouve actuellement les locaux du service environnement, près de l’église du centre-ville.

Rue Leconte De Lisle juste derrière la gendarmerie de Bras-Panon : entre cette maison privée (au premier plan) et l’actuel local de la BAM devrait sortir de terre (à l’emplacement de l’ancienne maison de la famille Cazal rachetée par la commune) un nouveau local, celui de la police municipale ainsi que le futur centre de vidéo surveillance (les caméras de sécurité qui seront installées en ville). Un projet de 1,3 million d’euros qui sera financé à hauteur de 1,050 M€ par l’Etat. C’est « la bonne nouvelle  » qu’avait annoncée en juin dernier l’ancien préfet Jacques Billant à Jeannick Atchapa.

C’est sur l’emplacement de l’actuel local du service Environnement que sera réalisée la future maison funéraire avec parking. La consultation a déjà été lancée. Elle devrait se concrétiser d’ici à la fin de l’année prochaine.

L’entrée de l’église sera elle aussi réaménagée avec possibilité d’entrer directement devant l’église afin d’accéder à la future maison funéraire.

Il n’y a pas que le centre-ville qui se fera une beauté. Comme on peut voir sur la photo ci-dessus, la municipalité procède à la rénovation et à la remise aux normes de l’école primaire Narassiguin. L’ancienne cuisine centrale a été complètement détruite. Une extension du réfectoire de l’école sera réalisée. Il sera doté d’un ascenseur. La place du boulodrome sera récupérée et reconfigurée pour la réalisation de parking au bénéfice tant de l’école Narassiguin que de l’école maternelle. Le boulodrome se retrouvera un peu plus loin, à l’entrée de la « cité Virapoullé ». Coût des travaux : près de 3 millions d’euros financé à hauteur de 90% par le REACT-UE (fonds européens) et par la commune (10%).

La modernisation de voirie urbaine fait également partie du programme municipal qui sera concrétisé dès cette année, voire au plus tard l’année prochaine. Elle concerne dans un premier temps les rues Giroday et Alphonse Annibal (photo ci-dessus) ainsi que les voiries agricoles (chemin Barbier et Bras Pétard). Concernant les rues Giroday et Alphonse Annibal, les travaux ont démarré en aoüt. Ils dureront 8 mois. Le coût : près de 800 000 € (éclairage public compris). Pour ce qui est des chemins Barbier et Bras-Pétard, le chantier a débuté en mai dernier, il s’achèvera d’ici à 12 mois. Près d’1 million d’euros (adduction eau potable compris).

Ont également démarré, les travaux de rénovation de la Maison de quartier et des toilettes publiques de la Rivière-des-Roches (notre photo ci-dessus). Plus de 200 000 € y seront investis. Les travaux ont démarré en août de cette année. Ils devraient s’achever dans 6 mois.

Au total, sur une année, pas moins de 11 millions d’euros seront investis par la municipalité afin de mener à bien toutes ces réalisations (Maison funéraire y compris). « Mon rôle, c’est d’aller chercher les financements. Il faut faire ce que l’on appelle de l’ingénierie financière. Nous sommes par ailleurs confronté à un gros problème à Bras-Panon, c’est celui du foncier. D’où le travail important que nous poursuivons avec des propriétaires afin d’acheter des terrains. Nous venons d’acquérir le Domaine de la Paix, près de 176 hectares, dans les hauts de la commune pour développer l’agro-tourisme. Mais pour autant, nous achetons aussi des terrains sur le littoral notamment pour la réalisation d’une nouvelle caserne de pompiers,juste à l’arrière du champ de foire. Notre objectif c’est également de tourner la commune vers la mer », explique Jeannick Atchapa qui a beaucoup de projets pour Bras-Panon. Reste plus qu’à trouver les finances. Le maire et ses services ne désespèrent pas de pouvoir sortir de terre, un jour, la route des carrières, le golf en bord de mer etc… Nous aurons l’occasion d’en reparler !