Baccalauréat 2023 : taux de réussite de 89,8% dans l’académie

11 914 candidats se sont présentés cette année au baccalauréat, dans les séries relevant de l’éducation nationale et de l’agriculture et 10 701 d’entre eux ont été reçus.

Le nombre de candidats présents aux épreuves est en légère hausse par rapport à 2022 (+100 présents, soit + 0,8%) : la baisse du nombre de candidats au baccalauréat technologique ( 28, soit – 1 % par rapport à 2022) et au baccalauréat professionnel (- 91, soit – 2,4 % par rapport à 2022) est compensée par l’augmentation du nombre de candidats au baccalauréat général ( 219, soit 4,2 % par rapport à juin 2022).

Le nombre de bacheliers est également en très légère hausse (+ 13, soit + 0,1 %) : + 198 bacheliers généraux, – 32 bacheliers technologiques et – 153 bacheliers professionnels. Pour 100 bacheliers, on compte 49 généralistes, 23 technologiques et 28 professionnels, contre respectivement 4724 et 29 en 2022.

On constate un léger recul de 0,7 point du taux de réussite, qui est passé de 90,5 % en 2022 à 89,8 % cette année. À noter qu’il reste supérieur au taux de réussite de 2019 (88,1 %) qui reste la référence pour la période avant Covid, ainsi qu’à toutes les sessions précédentes.

Les résultats reculent très légèrement pour le baccalauréat général (95,8 % contre 96,1 % en 2022, ainsi que pour le bac technologique (90,5 % contre 90,7 % en 2022). Le recul est plus marqué pour le bac professionnel (80,3 % contre 82,4 % en 2022).

Analyse des résultats

Tous bacs confondus, le taux de réussite s’élève à 89,8 %. Il est inférieur de 1,1 point au taux de réussite nationale (l’écart était de 0,6 point en 2022).

Le taux d’admis pour le baccalauréat général est de 95,8 % en baisse de 0,3 points par rapport à 2022Il reste cette année dans la moyenne nationale, qui s’établit à 95,7 % (contre 96,1 % en 2022).

Le taux d’admis pour le baccalauréat technologique est de 90,5 %Malgré un léger tassement de – 0,2 point par rapport à 2022Il se situe pour la deuxième année consécutive dans la moyenne nationale (89,8 %).

Les résultats de la série Sciences et technologie de l’agronomie et du vivant (STAV) qui relève de l’Agriculture connaissent une progression remarquable. Ils progressent également dans la série Sciences et technologies santé et social (ST2S) et dans la série Sciences et technologies du management et de la gestion (STMG), mais sont en baisse dans toutes les autres séries de l’éducation nationale.

Le taux d’admis pour le baccalauréat professionnel est de 80,3 %. Il est en baisse de 2,1 point par rapport à 2022. Hors séries agricoles, la baisse est de 2,7 points.

Le taux de réussite dans l’académie est inférieur de 2,4 points à celui de la métropole (qui progresse de 0,3 point pour atteindre 82,7 %).

Cette année, pour les bacs professionnels relevant de l’éducation nationale (80,2 %, soit – 2,points par rapport à 2022), le taux de réussite des spécialités du secteur de la production perd 1,2 point et le taux de réussite du secteur des services perd 3,7 points.

Les résultats du baccalauréat professionnel agricole, qui concerne 222 candidats, gagnent de 5,6 points par rapport à la session 2022.

La session de remplacement

Les candidats qui, en cas d’absence justifiée, n’ont pas pu participer à tout ou partie des épreuves organisées à la session de juin pourront se présenter à la session de
remplacement aux épreuves qu’ils ont manquées. Elle aura lieu au mois de septembre 2023.

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  • Pendant ce temps là, l’ARNm continue son chemin ! Soyons clairs, il semble essentiel qu’il soit entendu que la plate-forme synthétique d’ARNm a été proposée pour être utilisée pour remplacer petit à petit les inoculations traditionnelles plus coûteuses, plus lentes et plus complexes à produire. Cela a conduit à encourager, à enhardir ou à tirer parti de la vaccination massive contre le SRAS-COV-2 qui a clairement été un désastre, étant donné que les cas continuent d’augmenter, qu’elle ne protège pas contre la contagion, que dans de nombreux pays il existe des données officielles qui montrent que la proportion de malades inoculés, gravement malades et décédés associés à COVID est sensiblement plus élevée que celle de ceux non inoculés, et que la surmortalité est très élevée. Méfiez-vous des futures générations de vaccins !

    Hélène Banoun, « ARNm : vaccin ou thérapie génique ? Les questions réglementaires de sécurité »