Trafic de drogue entre la Réunion et Maurice : du zamal caché dans des chocolats Ferrero Rocher

C’est ce que nous apprends notre confrère de Défi Media. Un Franco-Mauricien, Yoosha Suf, a été arrêté par les douaniers à Maurice, suite à une enquête qui durait depuis quelques temps et menée par les policiers spécialisés de l’Adsu (Anti-Drug and Smuggling Unit). L’Homme de 29 ans, qui habite à Maurice mais qui effectue régulièrement des allers-retours entre les deux îles sœurs, a été interpellé le dimanche 15 octobre à son arrivée à l’aéroport de Plaisance. Il avait sur lui 53 boulettes de zamal dissimulées dans des chocolats de la marque Ferrero Rocher.

Les enquêteurs ont trouvé suspects les déplacements de ce mécanicien entre Maurice et la Réunion. Pas moins de huit depuis mars de cette année avec, parfois des déplacements d’à peine cinq heures. Il partait le matin pour la Réunion puis était de retour à Maurice dans l’après-midi.

« Pour une valeur marchande de 768 000 roupies »

Selon notre confrère, les 53 boulettes pesaient 640 grammes pour une valeur marchande estimée à 768 000 roupies. C’est en inspectant minutieusement les chocolats que les douaniers ont découvert l’astuce qui consistait à cacher le zamal dans les boules bien connues de la marque Ferrero Rocher. Le trafiquant a été arrêté sur le champ et présenté quelques jours plus tard, le 20 octobre, devant le tribunal de Mahébourg.

Manifestement, d’après nos confrères de la presse mauricienne, cette technique qui consiste à dissimuler de la drogue dans du chocolat n’est pas nouvelle. D’après Défi Media, « ce n’est pas la première fois que la douane et l’Adsu découvrent des stupéfiants cachés dans des chocolats de la marque Ferrero Rocher. Le 8 février 2020, un autre passager revenant de la Réunion avait débarqué à Maurice avec trois boîtes de chocolats de cette marque remplies de zamal. Des chocolats pesant 1,6 kilo pour une valeur marchande de 1 million de roupies ». Notre confrère mauricien précise qu’une enquête est actuellement en cours pour remonter jusqu’aux contacts locaux de Yoosha Suf et pour savoir à qui étaient destinées ces boulettes de zamal. La police mauricienne souhaite solliciter l’aide de l’Office anti-stupéfiants (OFAST) de la Réunion et celle de la gendarmerie de l’île pour en savoir plus sur le trafic de zamal existant entre les deux îles.