Et c’est reparti ! Avec un peu de retard à l’allumage, il faut l’avouer. Vacances, puis souci de santé imprévu, genre grosse grippe qui court (rien à voir avec le Covid car test négatif, mais sans doute beaucoup à voir avec le vaccin et ses doses de rappel qui ont dû bouleverser notre organisme et notre système immunitaire) ; Grosse grippe invalidante donc qui, avec son « tacon » de douleurs, vous cloue complètement au lit. Mais Dieu merci, la forme revient petit à petit, doucement mais sûrement ; On essaye autant que faire se peut de se remettre sur pied et de relever la tête. Il y a aussi un peu de vieillesse qui doit guetter, allez savoir ! « Un an, 12 mois », comme dirait l’autre. Les années passent… Cela dit, la période était assez calme. Le temps aussi semble être bouleversé en raison du réchauffement climatique qui dérègle un peu tout et qui fait que la canicule se prolonge encore jusqu’en septembre dans l’hexagone et que la « fré » n’en finit plus de « totocher » à la Réunion. Quasiment du jamais vu !
La reine d’Angleterre, Elizabeth II est morte, vous le savez depuis hier en début de soirée. Paix à son âme. Une page qui se tourne sur l’histoire du Royaume-Uni et du monde entier. L’émotion est grande tant cette dame aura marqué les esprits durant 70 ans de règne. Elle quitte Buckingham Palace pour un autre royaume, celui des cieux. La Reine est morte, vie le Roi ! Ce sera désormais le Roi Charles III, son fils, qui portera la couronne et qui règnera sur l’Angleterre. Mais sans doute pas avec la même poigne !
A part ça, quoi de neuf ? Rien de vraiment nouveau sous le soleil. L’inflation, la vie chère, le Covid (même si l’Etat lé pu là ek ça quel que soit le nombre de cas qui se comptent par milliers et de décès, 5 en une semaine chez nous), les embouteillages, les violences de toutes sortes, la délinquance, le chômage, les planteurs de cannes pas toujours contents, les chefs d’entreprises qui tendent toujours la main vers le gouvernement, les ménages qui tirent la langue… pour le côté « spleen ». Et, pour le côté « idéal », les spectacles qui reprennent, les gens qui sortent, des concerts de plus en plus nombreux qui affichent complet… Tout augmente, les prix dans les commerces, partout, mais paradoxalement la consommation n’est pas au plus mal, parce qu’il faut bien vivre (ou revivre après ces trois années de restrictions Covid) et parce que, tout simplement, nous n’avons qu’une vie et que l’on ne sait pas de quoi demain sera fait.
Et la politique dans ça ? Lorsque je pose la question à la Région, nombreux sont les élus, de la majorité notamment, qui me répondent : « ah ben, ma tante i pète la forme ». « Ma tante », c’est le petit « nom gâté » qu’ils donnent affectueusement à la présidente Huguette Bello. Un signe de respect surtout eu égard à son ancienneté politique (près d’un demi-siècle de carrière qui est loin d’être terminée) et à son expérience surtout. Sans compter que « la dame de fer » (traduisez : la femme forte, la big boss, la patronne) a tout raflé ces derniers temps : régionales et députation (6 députés sur 7), qu’elle a aussi mis en route le viaduc de la NRL, qu’elle s’est fixée pour objectif de sauver Air Austral. Bref, elle ne chôme pas.

Elle bénéficie incontestablement d’un alignement de planètes qui la met sur orbite politique et la transforme en quelque sorte en « présidente de la Réunion », devenant ainsi une interlocutrice incontournable et respectée du Président de la République. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, au dîner de l’Elysée, mercredi soir, elle a été placée à la droite d’Emmanuel Macron pour, entre le foie gras et le bar rôti, prolonger la discussion qui avait démarré une heure auparavant avec tous les présidents des Régions ultramarines dans le bureau du chef de l’Etat à propos de l’Appel de Fort-de-France lancé en mai dernier en Martinique. Cet appel qui, comme vous le savez, demande « un changement profond de la politique Outre-mer de l’Etat », à savoir : « refonder la relation entre nos territoires et la République par la définition d’un nouveau cadre permettant la mise en œuvre de politiques publiques conformes aux réalités de chacune de nos régions ; Conjuguer la pleine égalité des droits avec la reconnaissance de nos spécificités, notamment par une réelle domiciliation des leviers de décision au plus près de nos territoires et, enfin, instaurer une nouvelle politique économique fondée sur nos atouts notamment géostratégiques et écologiques ».
De bien jolis et grands mots. Mon petit doigt me dit que d’ici à la fin du quinquennat, la situation risque d’être identique à celle d’ aujourd’hui. Mais bon, ne soyons pas pessimistes, croyons en nos élus ! En tout cas, pour revenir à « ma tante i pète la forme » – et c’est tant mieux pour elle – la Région semble mener à bien ses dossiers, y compris les plus sensibles comme le non-renouvellement de nombreux contractuels ou, à l’inverse, le renouvellement de nombreux cadres (directeurs). Tout cela, sans éclats de voix. Une main de fer dans un gant de velours !

Mme Bello, toujours très coquette dans ses ensembles aux couleurs pastels, a autour d’elle une majorité solide « drivée » par un cabinet politique vigilant. Même les élus du maire de Saint-Benoit Patrice Selly, à savoir « Patrice Boulevart et Anne Chane-Kaye-Bone, pourtant colistiers de la socialiste Ericka Bareigts au premier tour des régionales de juin 2021 font partie du groupe politique de PLR (Pour La Réunion) d’Huguette Bello, rejoint d’ailleurs, comme je vous l’avais déjà annoncé dans le « Ti Kozman » du 1er juillet dernier par Karine Nabeneza, autrefois également très proche de la maire de Saint-Denis. Le pouvoir, c’est comme le miel, ça attire…
Finie la guéguerre des législatives. L’équipe de Patrice Selly dont le candidat Ridwane Issa, adversaire de Jean-Hugues Ratenon dans la 5ème circonscription, est à présent rentrée dans les rangs depuis sa défaite politique aux législatives. Le maire de Saint-Benoit aura besoin de la Région pour sa commune. Tout comme Huguette Bello a besoin d’un maximum d’élus et de maires pour asseoir sa force politique au plan local. Aussi, contrairement à ce qui a été dit durant la campagne électorale des législatives, il n’y aura aucune sanction contre Jacques Técher, le maire de Cilaos qui avait activement milité aux côtés du candidat de droite Patrice Thien-Ah-Koon (le fis du maire du Tampon) dans la 3ème circonscription au détriment du jeune Alexis Chaussalet, candidat de la NUPES, fortement soutenu par la Région et personnellement par Huguette Bello. Sans rancune ! Ainsi va la vie politique. C’est valable aussi bien à gauche qu’à droite. Rappelez-vous encore, durant la campagne électorale dans la 5ème circonscription toujours, Ridwane Issa et le candidat « En Marche » Laurent Virapoullé, se sont plusieurs fois « tapés dessus » via des conférences de presse. Aujourd’hui, les élections sont passées et les ennemis d’hier n’hésitent pas à trinquer ensemble tout en posant pour la photo-souvenir lors de l’inauguration d’un barber shop dans l’Est.

Il aut y voir peut-être un message subliminal adressé aux militants : ne jamais prendre pour argent content les mots des candidats. Ou alors, pour reprendre un proverbe africain : « quand deux éléphants se battent, l’herbe est écrasée ». L’herbe étant, vous l’aurez compris, le militant. Autrement dit, il faut être encore couillon, de nos jours, pour croire aux paroles politiques. Je ne dis pas ça spécialement pour Ridwane Issa et Laurent Virapoullé, deux jeunes que j’aime bien. Ce fut une époque, les militants étaient prêts à s’entretuer pour défendre leur candidat respectif. Heureusement que cette époque est révolue.
Pour revenir à la présidente de Région, elle est aujourd’hui politiquement incontournable, vous disais-je, dans le sens où « PLR » associé à LFI/NUPES pèse lourd, alors que tous les autres partis traditionnels (LR, PS, PCR…) ont explosé.

Michel Fontaine, patron local de « Les Républicains », a d’autres priorités (sa santé, sa ravissante épouse, sa mairie et la Civis) et on peut le comprendre. Cool Raoul, faut trop lui demander, lui qui a déjà beaucoup donné ! Les mauvaises langues disent qu’un de ses prochains objectifs politiques serait de faire de son actuel directeur de cabinet à la Civis, Julien Hoarau, un futur député européen.

Mais ce dernier m’a confié qu’il n’était « candidat à rien ». L’avenir nous le dira ! Comme dirait le dicton, « il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis » ! Au PCR, pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que Maurice Gironcel, est en train de tout faire pour passer la main à sa fifille Nadine, qui va hériter d’un parti quasi inexistant, électoralement parlant, à l’exception de Sainte-Suzanne. Il faudrait peut-être penser à rebaptiser le PCR en PPSS (Parti Politique de Sainte-Suzanne) ou PPG (Parti Politique de Gironcel). Quant au PS, il est à l’image de celui qui le pilote à distance, à savoir Gilbert Annette. Invisible ! On ne le voit plus, on ne l’entend plus !
Philippe Naillet et Audrey Belim signent un ou deux communiqués au nom du Parti une fois l’an, sans plus ! Le Rassemblement National pour sa part se réorganise à travers Joseph Rivière, Gaëlle Lebon et Marie-Luce Brasier en espérant pouvoir un jour peser sur les élections locales, comme c’est déjà le cas pour les échéances nationales (présidentielles, législatives), mais reste à savoir si ce jour figure dans le calendrier grégorien. Au fait, où est passé le grand frontiste Johnny Payet, maire de la Plaine-des-Palmistes. Si je ne me trompe, il n’était pas présent à la conférence de presse du RN, mercredi soir, au Créolia.

S’il y en a un qui a bien tiré son épingle du jeu au niveau des partis politiques, c’est bien Patrick Lebreton, patron du « Progrès », maire de Saint-Joseph, 1er vice-président de la Région, homme de confiance d’Huguette Bello, qui s’est même payé le luxe de faire de l’une de ses adjointes (Me Emeline K/Bidy), pourtant néophyte en politique, une députée de la République qui, en outre, a réussi l’exploit de battre David Lorion, considéré, y compris par certains de ses anciens collègues locaux de l’Assemblée nationale, comme étant sans doute « le meilleur député de la Réunion ». Un parcours sans faute pour Lebreton qui doit faire rager le PS dionysien.
Encore un mot sur le dîner à l’Elysée où Emmanuel Macron a invité les présidents de Région et des Départements ultra-marins, les parlementaires nationaux et européens, les présidents d’associations de maires et les préfets des Outre-mer.
Il paraît que l’Elysée aurait oublié le président de l’intergroupe parlementaire, le Polynésien indépendantiste Moetai Brotherson (notre photo ci-dessus). Comme je vous l’avais déjà annoncé, à la table d’honneur, se trouvaient entre autres la présidente Bello et le sénateur LREM Michel Dennemont que le Président de la République semble beaucoup apprécier et, d’ailleurs, il ne rate pas une occasion de poser pour la photo avec l’ancien maire des Avirons.
A propos de Dennemont, ça me fait penser aux sénatoriales. Inutile de dire que les places vont être chères l’année prochaine. Ce sont les grands électeurs qui font l’élection. A droite, la seule sortante qui n’aura pas trop de soucis à se faire, ce sera vraisemblablement Viviane Malet (proche de Michel Fontaine). En revanche, même si c’est encore trop tôt pour tirer les plans sur la comète, ça ne sera pas évident pour Jean-Louis Lagourgue, Nassimah Dindar et Michel Dennemont. On me dit qu’Eric Leung, le candidat de la LREM vaincu dans la 6ème circonscription, voudrait lui aussi être sénateur. Idem pour Cyrille Melchior, l’actuel président du Département. Mais Cyrille Melchior m’a déjà dit personnellement que « c’est une fausse rumeur »… Il n’y aura que 4 places. Maurice Gironcel vise depuis longtemps le Palais du Luxembourg, histoire de terminer sa carrière politique en beauté. Il laisserait la présidence de la Cinor à Saint-Denis en échange des voix des grands électeurs dionysiens. Et il faut compter également sur Huguette Bello pour placer au Sénat un des siens ou une des siennes, comme cela a été le cas pour Karine Lebon à la députation.
En parlant de Karine Lebon, elle n’a pas été comédienne pour rien celle là. Je vous explique rapidement les choses dans leur chronologie. La députée de la deuxième circonscription, petite protégée d’Huguette Bello, savait pertinemment qu’elle n’allait pas assister au dîner de l’Elysée de ce mercredi 7 septembre. Tout comme l’avocate Emeline K’Bidy (qui avait fait le choix de ne pas y aller pour des raisons professionnelles), Karine Lebon avait décidé de rester à la Réunion afin de faire bloc autour de son maire Emmanuel Séraphin qui réunissait le conseil municipal à Saint-Paul (avec 54 dossiers à l’ordre du jour) ce jeudi 8 septembre. Sauf que, en apprenant, mercredi soir, par son camarade et collègue Frédéric Maillot depuis Paris que l’intergroupe parlementaire venait de se réunir, que le président de l’intergroupe Moetai Brotherson n’avait pas été invité, que les présidents de Région seraient longuement reçus par le Président de la République et que les députés devraient attendre uniquement pour manger, l’ancienne comédienne devenue députée a vite fait, bien fait monté une vidéo qu’elle a aussitôt diffusée sur ses réseaux sociaux, c’est-à-dire mercredi soir 7 septembre, dans laquelle elle explique aux Réunionnais que pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, elle a finalement décidé de boycotter le dîner présidentiel. Ecoutez-la !
https://www.facebook.com/Karine.Lebon974/videos/1492254064888822
Autrement dit, qu’elle était prête à y aller (par Artémis sûrement, cette fusée de la NASA qui n’arrive toujours pas à décoller) mais que, tout compte fait, elle n’ira plus sous prétexte que le Président aurait tendance à mépriser la représentation parlementaire, au profit des présidents des collectivités. Du pipeau ! Du spectacle ! Elle n’a fait que récupérer politiquement un contexte, des raisons, qui lui permettaient de justifier son absence. C’est bien tenté. L’ancienne comédienne apprend vite. Et tout laisse à penser qu’elle va rapidement devenir une vraie politicienne, quitte à marcher parfois sur les « doigts de pied » de ses propres camarades car si cela vous a échappé, il existe bel et bien des petites tensions, en interne, entre les députés locaux de LFI et de GRD. Lorsqu’elle a organisé il y a quelques semaines une conférence de presse relative à la situation de Run Market, Karine Lebon a invité à ses côtés Frédéric Maillot et Emeline K/Bidy mais elle a « oublié » Perceval Gaillard et Jean-Hugues Ratenon.
Encore un mot sur le dîner à l’Elysée où Cyrille Melchior, président du Département, n’était pas, contrairement à son homologue de la Région, assis à la table d’honneur présidentielle. Normal, Cyrille Melchior n’a pas besoin d’être courtisé et flatté. Lui est au garde à vous du pouvoir parisien. Comme par hasard, les présidents de Région étaient conviés pour parler de l’avenir des régions ultra marines, pour évoquer aussi l’évolution institutionnelle de ces régions. Comme pas hasard, Cyrille Melchior est allé à Paris avec sous le bras « une étude d’opinion sur les questions institutionnelles ou statutaires à la Réunion » que le Département a commandé à Sagis. Une étude faite sur mesure, au dernier moment (500 personnes sondées par téléphone du 23 août au 2 septembre) et sans nul doute « téléphoné » entre le ministère des Outre-mer, le cabinet de l’Elysée et le Département et qui laisse apparaître que 89% des Réunionnais préfèrent que la Réunion garde son statut actuel de département (comme c’est le cas depuis 1946), que 70% se déclarent départementalistes contre 19% d’autonomistes, que 61% préfèrent que les lois soient votées à l’Assemblée nationale à Paris et que 57% préfèrent garder le Département séparé de la Région.

L’occasion pour Cyrille Melchior, avec cette étude à l’appui, de se placer en fervent défenseur de la Réunion département français, de ne pas s’aligner sur la position de certains présidents de Région antillais notamment… comme le lui a demandé Paris. Melchior, le bon et sage élève qui, en dépit de son militantisme pro-Macron, n’a pas pu contrer la vague Mélenchoniste (au premier tour) et Lepéniste, au second tour, de la présidentielle à la Réunion ! Reste à savoir si, en changeant de nom, en passant de La République En Marche à Renaissance, en changeant de référent d’ici en début de l’année prochaine (actuellement c’est Bachil Valy, maire de l’Entre-Deux, qui s’est pris une rouste aux dernières législatives dans la 3ème circonscription), le Parti de Macron va remonter la pente à la Réunion.
Pour revenir à cette étude de Sagis et à la question institutionnelle, je partage l’analyse de Philippe Naillet selon laquelle il n’y a point besoin de changer de statut « pour accomplir un vrai projet qui prenne en compte les réalités de notre territoire, il faut renforcer notre pouvoir de différenciation et d’adaptation des lois à La Réunion. Nous avons, de part notre isolement, des défis spécifiques de sécurité alimentaire et énergétique à relever. Des outils existent déjà, comme la loi Égalité Réelle Outre-Mer (EROM) qui est une loi fondatrice pour réduire fortement et rapidement les écarts de développement et de niveaux de vie. « . C’est ce qu’a toujours soutenu l’ancien député, sénateur et maire Jean-Paul Virapoullé.
Et comme le dit également si bien Huguette Bello, le gouvernement n’a qu’à enlevé certains obstacles qui bloquent les adaptations en tenant compte de nos spécificités. Pas besoin de devenir indépendantiste ou autonomiste pour ça. D’ailleurs, comme le montre le sondage du Département, s’il y a encore des Réunionnais vilains, il n’y a plus de Réunionnais couillons dont la grande majorité tient beaucoup au statut actuel. Parce qu’ils n’ont pas envie de vivre comme à Madagascar, aux Comores voire même à Maurice où, justement, pour vivre, il faut travailler étant donné que dans ces pays là, pas loin de chez nous, si on ne travaille pas, on ne mange pas et si on ne mange pas, on crève. Pas plus compliqué que ça !
Ste-Marie : encore des transfuges avec voiture de fonction
Richard Nirlo a été, lui aussi, un bon élève durant près de 20 ans. Le bon élève de Jean-Louis Lagourgue qui fut son mentor. Depuis deux ans maintenant, les deux hommes, l’ancien et l’actuel maire de Sainte-Marie, sont en guerre ouverte. En 2020, Lagourgue a passé en interne le flambeau à Nirlo, lequel Nirlo s’est fait élire un an plus tard sur son nom au suffrage universel. Et maintenant, les deux anciens « amis de 20 ans » i bataille comme coqs. « C’est pas moi, c’est lui », se rejettent-ils mutuellement la responsabilité du déficit de 16 millions d’euros mis en exergue dans un rapport de la Chambre Régionale des Comptes qui a fixé des recommandations à la mairie de Sainte-Marie. Laquelle, sous la houlette de son maire Nirlo et de son nouveau DGS, Teddy Niacaouelé (qui fait de son mieux), ont présenté au conseil municipal de vendredi dernier un nouvel organigramme, histoire de montrer à la CRC que la nouvelle équipe a décidé de prendre très au sérieux les dépenses communales afin de faire des économies.
« De la poudre aux yeux », diront certains en signalant que la municipalité ne suit en rien les préconisations de la CRC, qui demande de valoriser les compétences en interne plutôt que de recruter à prix d’or à l’extérieur. Or, depuis un an ans, des cadres sont arrivés de l’extérieur faisant doublon parfois avec des effectifs déjà existants. A.A venant de Saint-Benoit a été recruté à la tête de la police municipale qui avait déjà un effectif conséquent et son responsable ; P.V ancien DGA à l’Aménagement et aux Travaux a été mis au placard au profit d’A.M, qui vient de la Région et qui avait auparavant travaillé dans le domaine des chauffe-eau solaires.
L’ancienne responsable de la Com’ F.F a dû laisser sa place à J.B (qui vient lui aussi de la Région) ; G.P se retrouve à la direction du service technique ; Il vient de Saint-André. Or, le vrai DST, R.T, est actuellement en arrêt maladie. G.D qui vient de Saint-Louis et qui est censé remplacer F.NG aux finances ne maîtriserait pas vraiment les finances et la mairie doit souvent sous-traiter avec des cabinets comptables privés. La municipalité serait à la recherche d’un directeur financier. Rappelons que F. NG, qui avait été sanctionné par le maire Richard Nirlo pour une histoire intime et privée avec I.N, la nièce du maire, avait porté plainte auprès du TA concernant sa sanction. Le TA lui a donné gain de cause en estimant qu’il n’y a jamais eu de « violences conjugales » à l’égard de la DRH. F. NG a rejoint depuis un poste de direction à ILEVA mais rien ne dit qu’il ne va pas demander réparation financière à la mairie de Sainte-Marie pour l’avoir injustement sanctionné sur la base de « faux témoignages » fournis par I.N.

Revenons au nouvel organigramme pour noter la promotion de Nelly Hagen, DGA qui est en quelque sorte le bras droit du DGS. A l’époque, lorsque j’avais écrit que Mme Hagen allait être sortie de son placard pour prendre du galon, elle m’avait juré du contraire. Ah, j’allais oublier : tous les transfuges recrutés à prix d’or bénéficient également chacun d’un téléphone portable, d’une voiture de fonction (y compris pour le week-end) et vraisemblablement d’une carte carburant. A ce rythme là, en dépit de toute la bonne volonté et de l’énergie dont fait preuve le nouveau DGS – un gars plutôt cash – pour remettre Sainte-Marie sur les bons rails, pas sûr qu’avec tous ces recrutements extérieurs, la commune soit sur la bonne voie, notamment celle de l’économie. Aux dernières nouvelles, la municipalité devrait recruter prochainement un directeur des affaires générales pour chapeauter la commande publique. Il viendrait lui aussi de la Région. Voilà ce sera tout pour aujourd’hui. J’en garde un peu pour la semaine prochaine. Mais ne comptez pas sur moi pour faire de l’acharnement médiatique gratuit sur tel ou tel élu, sur tel ou tel maire, pour régler des comptes perso car le passé nous a montré que nombreux sont les élus qui, à un moment donné, ont été plusieurs jours durant jetés en pâture à la Une d’un journal local et qui, au terme de leur procès (lorsque que le parquet décidait d’ouvrir une information), ont tous été relaxés. Ça me fait penser à une citation : « salir la réputation de quelqu’un ne lui enlèverait jamais sa grâce. C’est comme raser un lion et croire qu’il deviendra un chien ». Bonne semaine !
(montrougeyves@gmail.com)
15 commentaires
SOWETO
Bravo Monsieur Montrouge pour avoir dénoncer toutes cette gabegie de la commune de Sainte Marie déjà inscrite dans les rapports de la Chambre Régionale des Comptes depuis que lagourgue dit casse noisette a pris les rênes de cette municipalité et que notre justice coloniale et notre République Bananière ont décidé de laisser faire. Dans un rapport de la Chambre Régionale des comptes il est écrit que Lagourgue a fait travailler un camion de l’un de ses nervis pendant toute une année jour et nuit, jours fériés compris. Nirlo a bien pris connaissance de ce rapport et a laissé faire sans rien dire. La Cise réalise pour la commune des travaux fictifs que nous (la commune) payons, La CRC a demandée à la commune de récupérer ces sommes indument perçues par la Cise mais semble t-il que ce sont nos deux voyous d’élus lagourguee et Nirlo qui les ont récupérer mais pas les contribuables. Nirlo savait tout et n’a rien dit.
Lagourgue et Nirlo sont les grands responsables de cette situation financière catastrophique de notre commune et ils ont l’outrecuidance de critique le bon Docteur Kichenin qui a aidé la population de Sainte Marie pour faire face à la fermeture de l’usine de la Mare où des centaines d’ouvriers se trouvaient du jour au lendemain sans ressource, le relogement de toute la population de Maperine pour agrandir la piste et partager le travail pour que chaque famille puisse bénéficier des allocations familiales parce qu’il fallait un critère d’activité de 90 jours pour pouvoir en bénéficier. Il n’a jamais mis la commune en faillite, ni sous tutelle malgré les nombreuses qu’il accordent à ses administrés
Oceane97
Karine dans l’ouest qu’elle mauvaise foi incroyable
Pauvre st benoit
Selly et sont equipes de bras cassé c est terminé 2026 vous êtes finis.
zembla
Yves Montrouge marionnettes des francs-maçons, l’humour que où fait pour appaise la population locale par rapport à la politique colonialiste de l’île y fonctionne su cette lé kouyon soit disant où dénnonce où sa ou l’été pendant confinement et le scandale sanitaire de la vaccination ou vaut pas mieux que le bande politique mentèr manipulateur
zembla
Yves Montrouge marionnettes des francs-maçons, l’humour que où fait pour appaise la population locale par rapport à la politique colonialiste de l’île y fonctionne su cette lé kouyon soit disant où dénnonce où sa ou l’été pendant confinement et le scandale sanitaire de la vaccination ou vaut pas mieux que le bande politique mentèr manipulateur
kabo kaf
Free dom radio propagande macronniste et complice de la dictature sanitaire, Free dom radio Huguette Bello pou enfonce réyoné, Free dom radio anti-réyoné, radios preféré des oligarches Free dom radios soumis et obéissant aux francs-maçons
Le pantin
Monsieur issa pour un jeune politicien vous êtes décevant ! Vous ne respectez pas vos militants en vous affichant avec cet homme ! Vous n’irez pas loin !
Oceane97
La loi erom? Vous plaisantez monsieur montrouge cette loi inutile ici ? Et sur sainte marie c’est une tentative de prise de contrôle par une collectivité régionale en off qu’en pense la vice présidente concernée de la région et je suis déçue monsieur que vous justifiez indûment un bilan pathétique d’une présidence inexistante de la région continuez ainsi
tonton
Jean Michel jobart c le frère leonus alors
Skop
Je ne sais pas si matante était placée aux côtés du president parce qu’elle a du poids politique ou tout simplement parce que c’est la seule présidente de Région et que le protocole, voire la galanterie, veuille qu’elle soit à cette place. Par ailleurs selon vous elle bosse ! Elle a réduit la continuité à un voyage tous les 3 ans, elle a mis en activité la portion de NRL faite par l’ancien president en dépensant 3 millions de plus pour une voie cyclable sur laquelle les vélos ne peuvent pas rouler, elle a dépensé 8 millions pour des ordinateurs dans la continuité de son prédécesseur alors que soi-disant celui-ci avait laissé un trou, seule bonne décision, le prix de la bouteille de gaz à 15 € mais prise en commun avec le president Melchior et qui coûtera quand même la bagatelle de 6 millions d’euros.
Marcel
Yves, Nirlo fait le ménage et c’est une bonne chose. Les anciens hommes de mains de JLL doivent impérativement se retrouver hors jeu ! À ste Marie et pour le bien de la Réunion dans l’ensemble des collectivités ! Ne tirons pas sur l’ambulance Yves, affine ton analyse pour comprendre les choses …
André
Pas un mot sur la condamnation de tak merci Mr monrouge vous êtes comme antenne réunion très sélectif
Coralie
Monsieur Montrouge est docteur maintenant lorsqu’il dit qu’il a eu la grippe « rien à voir avec le Covid car test négatif, mais sans doute beaucoup à voir avec le vaccin et ses doses de rappel qui ont dû bouleverser notre organisme et notre système immunitaire »
Je ne suis pas vaccinée et pourtant j’ai eu une grippe carabinée, donc je ne peux pas mettre cela sur le dos du vaccin et son rappel. Alors docteur, une explication à ma grippe ? Même question à Contracdictoire
Faudrait arrêté de tout ramener au vaccin lorsque l’on tombe malade, comme si il n’y avait jamais eu de maladies, d’AVC, …..avant le vaccin
Contradiction
Radio Freedom n’est pas du tout dans la contradiction. Durant plusieurs mois vous avez fortement incité les reunionnais a se faire vacciner et maintenant un de vos journalistes explique que l’organisme et le système immunitaire des habitants de l’île seraient défaillants a cause de ce même vaccin. Pour ma part je suis en excellente santé… peut-être car je n’ai reçu aucune dose. Bon courage aux vaccinés donc !
Jean
Moi vacciné je me porte comme un charme. Pas de grippe, pas de rhume,….. rien, alors que tous les hivers j’avais des rhumes et autre soucis de taux, mal de gorge.
Là rien. Merci le vaccin et la dose de rappel