Ste-Suzanne, 1ère collectivité des Outre-Mer, signataire de la charte nationale « Plages sans déchet plastique »

En cette matinée du samedi 10 décembre 2022, la Commune de SAINTE-SUZANNE avait rendez-vous avec l’Histoire. Elle est, en effet, la première collectivité d’Outre-Mer, signataire de la charte nationale « plages sans déchet plastique ». Lors de son adhésion à la charte « plages sans déchet plastique », par la délibération N° 22/053 du conseil municipal du 21 juin, le ministère de l’écologie, par retour de mail, a déclaré ceci : « Tout d’abord, nous tenons à vous remercier pour votre adhésion, nous sommes ravis de vous compter, comme la première collectivité des Outre-Mer, signataire de la charte».


Le maire, Maurice GIRONCEL, a rappelé le contexte qui a conduit la commune de Sainte Suzanne à s’inscrire dans ce dispositif : « Fin 2021 l’ancien Préfet de la Réunion, M. Jacques BILLIANT informe toutes les communes « que le ministère de la Transition écologique a déployé, depuis 2020, une démarche d’engagement, intitulée « Plages sans déchet plastique », s’inscrivant dans le cadre du plan Biodiversité de 2018 et visant plus particulièrement l’objectif de « Zéro plastique », rejeté en mer, d’ici 2025. Nous connaissons tous l’implication forte de la Commune de SAINTE SUZANNE, dans les dispositifs de Développement Durable de son territoire, depuis plusieurs années, concrétisée notamment, par les récompenses nationales. Elle a été lauréate des Rubans de Développement Durable 2009-2013, au titre du pari réussi de l’Energie Renouvelable. Elle a été lauréate de l’agenda 21 Local France 2011-2013, pour avoir atteint l’autosuffisance énergétique de son territoire. Elle est également, depuis cette année, lauréate du trophée Éole, pour la mise en œuvre des éoliennes, nouvelle génération à la Perrière, qui ont permis de créer 200 emplois pour la pose et 4 emplois pour l’entretien.

La Commune de Sainte-Suzanne, forte de son immense expérience dans la tenue de près de 30 opérations MET’ PROP’, afin de lutter contre la dengue, met également un point d’honneur, à initier des actions citoyennes de nettoyage des 10 km de plages galets, 2 ou 3 fois par an. M. le maire rajoute que « cette nouvelle étape nous amène à mettre en œuvre un projet encore plus global de notre territoire et à nous engager plus fermement encore. La charte nationale « plages sans déchet plastique » contient ainsi 15 engagements et 15 indicateurs de suivi, que nous nous engageons à mettre en
œuvre, en la signant. »
Les collectivités Réunionnaises et la CINOR ont toute leur place dans ce dispositif national. Pour sa part, la représentante de l’Etat, Mme Régine PAM, met en exergue que « la Réunion est un territoire
insulaire, dont 19 communes sur 24, comme Sainte-Suzanne, possèdent une frange littorale vulnérable, face aux problématiques de déchets, qui transitent notamment, par les ravines et réseaux d’eau pluviale. Elle note que La CINOR s’est engagée, dans une dynamique de lutte contre ces déchets, en expérimentant actuellement des filets, en sortie du réseau pluvial, sur le littoral de chaque commune membre. « Pour lutter contre le fléau de la pollution plastique dans les océans qui, aux dires de certains spécialistes, dépasseront en nombre la population des poissons en 2050, unissons nos efforts, Collectivités, Etat et Citoyens pour améliorer l’éducation et prévenir la production des déchets. Ce sont donc plus de 70 Collectivités, de toutes tailles, réparties sur l’ensemble des façades françaises et aujourd’hui, grâce à la Commune de SAINTE-SUZANNE, des Outre Mers.

La sous-préfète et secrétaire générale de la préfecture de la Réunion, Régine Pam et le maire de Ste-Suzanne, Maurice Gironcel.

La Commune est donc la première Collectivité ultra marine, à s’engager dans cette charte. Je félicite et salue votre engagement. Cette signature est donc un exemple à suivre pour les autres communes de l’Ile, la CINOR pourrait devenir le premier EPCI ultra marin, à s’engager, au titre de sa compétence déchets et GEMAPI.  Les Collectivités réunionnaises doivent s’impliquer, elles ont toute leur
place, dans cette politique environnementale nationale et elles doivent faire connaitre leurs initiatives. »

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