St-Denis : lancement des Journées Européennes du Patrimoine avec Maxime Laope

À l’occasion du lancement des 39ÈME Journées Européennes du Patrimoine, qui ont lieu cette année les 17 et 18 septembre, la Ville de Saint-Denis inaugura en ce vendredi 16 Septembre la plaque explicative de l’école Maxime Laope, à la Bretagne, qui présente ainsi la vie du ségatier, et qui marque aussi le lancement sur le territoire Dionysien des journées Européennes du Patrimoine.

Cette année, les Journées Européennes du Patrimoine sur Saint-Denis visent à rendre visible l’invisible. Plusieurs temps forts permettront de découvrir l’histoire y compris lorsqu’elle a été effacée du paysage.

80 OFFRES DE VISITES, EXPOSITIONS ET ÉCHANGES !

Cette année, les Journées Européennes du Patrimoine sur Saint-Denis visent à rendre visible l’invisible. Plusieurs temps forts permettront de découvrir l’histoire y compris lorsqu’elle a été effacée du paysage. C’est notamment l’histoire des camps d’esclaves qui étaient disséminés sur le territoire et qu’il est possible de redécouvrir à travers un trajet de visites guidées à pied. L’invisible, c’est aussi ce que l’on voit sans toujours le comprendre, à l’instar des graffitis. Là, un trajet en bus permettra de s’initier à cet art urbain et d’en comprendre les codes et traditions.
Le patrimoine durable sera mis en avant par exemple à l’Ilet Quinquina, le samedi et le dimanche de 9h00 à 15h00, avec une balade au travers du quartier. Il est proposé d’aller à la rencontre de la vie créole dans un espace naturelle remarquable, où ses habitants ont dû s’harmoniser avec l’environnement.

Le patrimoine immatériel sera, lui aussi, mis à l’honneur, à travers notamment le savoir-faire des Dionysiennes et Dionysiens. Les quartiers se rencontreront pour des ronnkozé, c’est ainsi que Bellepierre s’invite au Chaudron pour présenter un travail autour des ron kok ! En tout ce sont 80 offres de visites, expositions et échanges qui seront proposées à travers Saint-Denis.

Sonia Bardinot, Élue déléguée à la culture : « La plaque sur l’école Maxime Laope arrive au moment où il aurait célébré son centenaire, puisqu’il était né le 5 août 1922. Je me souviens des radios crochet au Barachois, que j’allais voir avec ma mère, et dans lesquels il chantait avec Benoîte Boulard. C’était un homme très à l’écoute et serviable. Il aimait beaucoup transmettre le goût de la musique aux enfants. C’est un beau point de départ pour cette campagne de pose de plaques. Dorénavant, les Dionysiennes et Dionysiens connaîtrons les personnes derrière les noms des écoles. Cette pose rejoint la philosophie que nous souhaitons donner aux journées européennes du patrimoine et notamment le sens et le mouvement que nous impulsons. Nous ne voulons pas rester figés sur le patrimoine bâti, mais mettre en lumière le patrimoine immatériel et notamment le savoir-faire des Dionysiennes et Dionysiens. Avec l’école Maxime Laope, ces différents patrimoines se rejoignent. »

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