Afin d’assurer la sécurité des coureurs et des personnes qui assuraient leur ravitaillement, la route qui monte au sentier scout a été barrée depuis jeudi matin au niveau du Bélier.
Pour acheminer les personnes et leur packetage : chaises pliantes, casse-croute, linges de rechange etc., des navettes ont été mises en place par la Ville de Salazie, toutes les 45mn selon le programme suivant :
Sur le papier, tout semble parfait :
Les familles se garaient sur le parking du terrain de sport de Grand Ilet et prenaient l’une des navette de 30 places.
Dans les faits, tout ne s’est pas vraiment passé comme prévu.
« Nous sommes arrivés à 14h50, nous nous sommes garés tranquillement. Nous étions quelques familles, tout allait bien. Sauf que vers 15h45, toujours pas de navette, alors qu’elle devait passer à 15h30. Notre coureur sachant qu’on ne serait pas là pour l’accueillir a revu sa stratégie de pause à Marla du coup, mais tous n’ont pas pu faire comme ça. » témoigne Léa, venue soutenir Loïc, dossard numéro 1442.
Vers 16h16, plusieurs navettes sont passées, mais n’ont pas pu prendre les passagers pour diverses raisons selon les chauffeurs : « Il y en a un qui nous a dit qu’il devait aller remettre de l’essence, un autre qui avait fini sa journée… bref, on était franchement en décalage avec le programme, il y avait de plus en plus de monde à attendre, les esprits commençaient à s’échauffer, on négociaient pour voir qui pourrait monter dans la navette, on regardait tous nos téléphone pour suivre nos traileurs, c’était l’angoisse. »
Une fois arrivé au sentier scout, là encore, gros cafouillage puisque certaines navettes déposaient les passagers en bas du point check point et d’autres au niveau du Col des Boeufs, recueillant au passage, les mécontentements des ravitailleurs dans l’attente depuis parfois plus d’une heure !
Mais, là où le désordre à pris des conséquences plus dramatique, c’est sur les coups de 4h du matin, quand des familles ont voulu partir de Sentier Scout et que les dernières navettes étant pleines n’ont pas pu les prendre ont dû les laisser sur place !
Elles ont tenté de contacter les commissaires de courses pour savoir si la route était rouverte et ainsi être rapatriées en voiture, mais aucune réponse claire n’a pu leur être apportée !
« On se retrouve avec plein de ravitailleurs avec des chaises, des paquetages, des glacières, des sacs. On en peut pas marcher des kilomètres comme ça dans le fénoir. Et personne ne pouvait nous dire si le route lé libérée ! Faut nous guette voir si n’a un loto y monte pour connaitre ! » témoignait une auditrice sur notre antenne
Une situation assez insoutenable qui vient entacher une organisation pourtant impeccable et rodée depuis 31 années d’expérience. Dommage, mais là il y a eu un gros loupé !
