Ce lundi, 1er mai, l’intersyndicale a appelé l’ensemble des travailleuses et travailleurs, des jeunes et retraité-es à faire une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale.
Deux principales mobilisations ont été prévues, à Saint-Denis et à Saint-Pierre. A Saint-Denis, le départ sera donné au Jardin de l’Etat. Selon la préfecture, 2 200 personnes ont assisté à ces deux mobilisations dont la moitié à St-Denis et la moitié à Saint-Pierre.
Huguette Bello, présidente de la Région Réunion, fait également partie des participants à ce défilé qui se trouve actuellement au Barachois. Pour elle, « le 1er mai n’est pas une journée de fête et bien une journée de combat », notamment en ce moment où « la réforme des retraites ne satisfait pas les 3/4 des Français ». Elle remet également en question « l’inflation galopante à La Réunion ».
La présidente de la Région s’est particulièrement adressée au président de la République en déclaration qu’ « il n’y a pas besoin de 100 jours pour apaiser les choses, il ne suffit que d’une journée pour renvoyer la réforme des retraites au diable vauvert ».
Une telle mobilisation unitaire intersyndicale sur le travail et les retraites est historique dans notre pays, elle démontre l’importance d’avoir des réponses à la hauteur des enjeux sociaux et environnementaux. L’intersyndicale se réunira à nouveau lundi 17 avril.
Pour les syndicalistes, les « retraites : ce n’est pas fini ! « L’intersyndicale soutient les actions et grèves engagées et les initiatives intersyndicales de proximité qui seront décidées localement. »
Trois mois durant, à l’occasion de douze journées interprofessionnelles de grèves et de manifestations et d’une multitude d’actions locales et sectorielles, des millions de travailleurs et de travailleuses, de jeunes et de retraité-es se sont mobilisés pour exprimer le rejet de la réforme des retraites portée par le gouvernement. Ce sont plus de 1,5 million de personnes qui se sont à nouveau mobilisées hier malgré le début des congés scolaires : c’est un nouveau signe de la crise sociale et démocratique que traverse notre pays.
Aujourd’hui, le Conseil Constitutionnel a censuré 6 articles de la loi. Le peu d’ambitions qu’elle contenait sur l’emploi des seniors, le droit à l’information, la pénibilité pour les contractuels de la fonction publique… ont disparu du texte final. Alors qu’il était déjà injuste, le texte de loi reportant l’âge légal de départ en retraite est dorénavant encore plus déséquilibré.
Il a également rejeté le premier projet d’initiative parlementaire visant à organiser un référendum d’initiative partagée (RIP). L’intersyndicale appelle à la validation du deuxième RIP, ce qui permettra de sortir de l’impasse par une consultation démocratique. Cet avis définitif sera rendu le 3 mai. C’est une situation inédite qui appelle d’autant plus à ne pas appliquer la loi.
L’intersyndicale prend acte de ces décisions. Il revient donc aujourd’hui au Président de la République de prendre ses responsabilités. Devant le rejet massif de cette réforme, l’intersyndicale lui demande solennellement de ne pas promulguer la loi, seul moyen de calmer la colère qui s’exprime dans le pays.
Elle demande au Parlement une nouvelle délibération comme le prévoit l’article 10 de la Constitution sur les bases d’une concertation centrée sur les questions du travail. Ce serait un choix de sagesse et d’apaisement.
Les organisations syndicales ont pris note que pendant 3 mois le Président de la République n’a pas jugé que l’état du pays nécessitait une rencontre pour trouver les voies de sortie de crise. Elles n’entreront donc pas dans un agenda politique qui nécessiterait un rendez-vous en urgence et dont l’ordre du jour ne serait pas le retrait de la réforme. Attachées à un dialogue social de qualité, elles décident d’ici le 1er mai de ne pas accepter de réunions avec l’exécutif. »
13 commentaires
Toton
Tata huguette mouin la honte pou ou , arèt embar la mèr
muppets
La momie stalinienne qui refuse le décalage de la retraite à 64 ans, quel âge a t-elle déjà ? Populiste un jour, populiste toujours
Zherisson
Parmi ces manifestants, combien de non syndiqués ?
Moins de 1 millions de travailleurs sont syndiqués en France, les syndicats représentent qui, mis à part eux?
Gramoune
C’est bien que le 1er Mai, on rencontre des jeunes et des retraités … mais ce ne sont
pas encore ou plus des travailleurs. Les vrais travailleurs sont allés faire pique nique
avec les amis ou la famille.
noah
Ils/elles doivent marcher « à poêle » et non avec des gilets rouge sale sentant la sueur …
La France s’appelle maintenant « Jardin d’Eden » parce que Macron a mis la France « à poêle » avec sa réforme des retraites … il aurait dû mette cette retraite 70 ans pour les mecs et 50 ans pour les femmes !
dehors
Quels syndicalistes ? ceux qui ne défendent qu’eux mêmes et pas les pauvres ouvriers … et la sur rémunéré syndicaliste pourquoi elle ne fait pas un combat pour que les ouvriers touchent la sur rémunération… il y aura du monde dans la rue le jour où l’on décidera de demander la suppression de la sur rémunération
Laurence
Des syndicalistes parfaitement ridicules et seuls désormais. Il faut savoir perdre
Syndicat
Lintersindical oute momon
pppj
arretez de dire des betises
Djaime
Examen colorectale obligatoire, le conseil rajoute la vaseline.
met encore
hum on dirait un connaisseur adepte de la vaseline
Djaime
Syndicats subventionnés par l’Etat, couillons na pu.
noah
Les différents « Panurge » des syndicats veulent encore attirer des moutons pour les suivre à faire du 1er mai des actions idiotes pour encore bâcler le travail ! La France pays laborieux qui donnait l’exemple au monde entier devient de plus en plus « un pays de paresseux » rempli de gens qui se déplacent en groupes hurlants empêchant les autres de bosser pour gagner leur vie …