Inceste et violences sexuelles sur les enfants : lettre ouverte de la sénatrice Corbière au Président de la République

À l’approche du rendu final de la Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux enfants (CIIVISE), la délégation sénatoriale au droit des femmes, dans laquelle siège la sénatrice Evelyne CORBIÈRE NAMINZO, a envoyé une lettre publique au President de la République demandant la reconduction des travaux de cette commission.

Une lettre ouverte pour le maintien de la CIIVISE. La sénatrice réunionnaise Evelyne CORBIÈRE NAMINZO, demande solennellement la reconduction des travaux de la Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants (CIIVISE).
Depuis le début de ses travaux en Mars 2021, la CIIVISE a accompli une mission de recueil
de témoignages de plus de 30.000 victimes d’agressions sexuelles et d’incestes. Le 27 juin
dernier, la commission est venue en visite à La Réunion où elle a organisé deux réunions
publiques de sensibilisation et de rencontre avec les acteurs associatifs et institutionnels
locaux.
Le 20 novembre prochain, la CIIVISE devra rendre son rapport final sur lequel les
parlementaires ont préalablement pu échanger, avec les co-présidents de la commission,
lors d’auditions auprès de leurs délégations respectives. Forte de ces échanges et de ses
convictions, l’entièreté de la délégation sénatoriale au droit des femmes et à l’égalité des
chances entre les hommes et les femmes demande à Emmanuel Macron la prolongation
de cette structure essentielle à la libération de la parole et à la reconstruction de toutes les
victimes.
Le maintien de la CIIVISE, dans sa forme et sa structure actuelles, permettra le bon suivi de l’application des recommandations mises en avant dans ce rapport afin qu’elles ne restent pas lettre morte.
Selon la Cellule de Recueil des Informations Préoccupantes (CRIP 974), chaque année à La
Réunion, 5300 enfants sont victimes de violences et il y aurait, dans chaque classe, 3 à 5
enfants victimes d’inceste. Le maintien de la CIIVISE est donc une nécessité pour mettre
fin à l’omerta, pour que les victimes soient connues et qu’elles puissent enfin entamer un
travail de réparation en lien avec les associations locales.
La sénatrice Evelyne CORBIÈRE NAMINZO demande à ce que la République engage tous
les moyens nécessaires, et sauvegarde ceux déjà en place, pour que la honte change enfin de camp ».

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2 commentaires

  • c’est matante qui a écrit la lettre parce que la sénatrice nunuche elle est bien effacée

  • écris celle qui soutient les terroristes qui voilent e violent leurs femmes. La honte