Audit de SOLIHA : la présidente Viviane Ben Hamida réagit

Nous publiions, hier, lundi 12 février un article faisant état des résultats d’un audit provisoire réalisé par le cabinet d’expert comptable AKP Conseils dans lequel nombre de dysfonctionnements ont été pointés. Même si cet audit est confidentiel, notre journaliste Yves Mont-Rouge a pu se le procurer. Voici ci-dessous l’article qu’il a publié ce lundi :

SUJET DU BAROMETRE : la crise concernant l’amélioration de l’habitat : l’audit provisoire qui fait trembler la direction générale de SOLIHA

Dans un communiqué qui nous a été adressé, en fin d’après-midi de ce lundi 12 février, la conseillère départementale Viviane Ben Hamida, présidente de SOLIHA depuis 2021, a tenu à réagir, non pas pour contester le fonds de l’article qui ne fait que reprendre les observations de cet audit provisoire, mais elle semble être surtout surprise que ce rapport ait pu « fuiter » pour arriver dans la presse, en l’occurence sur notre site.

Viviane Ben Hamida : « une nouvelle manœuvre de déstabilisation de l’association »

Elle semble en vouloir notamment aux salariés (ou aux membres du CA), en tout cas à celles et ceux qui sont en possession de cet audit confidentiel qui ont décidé de le médiatiser en le donnant à notre journaliste. Voici son communiqué de presse :

« J’ai pris connaissance avec stupéfaction de l’article publié le 12 février dernier concernant les résultats provisoires d’un audit confidentiel réalisé par le cabinet d’expertise comptable AKP Conseils.

L’association qui ne partage pas un certain nombre des constats réalisés dans le rapport ni l’utilisation qui en a été faite dans l’article publié, n’entend pas apporter de commentaires publics sur ce point à ce stade. Une discussion contradictoire doit en effet intervenir prochainement avec le cabinet AKP Conseils avant l’établissement d’un rapport définitif qui sera discuté avec le CSE.

Il est évident que la divulgation de cet audit confidentiel et non définitif, protégé par un mot de passe personnel défini par le cabinet AKP Conseils, constitue une nouvelle manœuvre de déstabilisation de l’association. L’association se réserve ainsi le droit d’intenter toute action pour préserver sa réputation et les droits de ses salariés ».

Rappelons que des salariés continuent à demander « la tête » de l’ancien directeur général, devenu depuis septembre dernier, « secrétaire général » dont ils ne cessent de fustiger « le management dictatorial ». Ces salariés considèrent que « la présidente est complice du secrétaire général en cautionnant sa façon de gérer ».