Artismundirecords présente le nouvel album d’ARASHKHA, un DJ Set Twarab & Afrobeat

ARASHKHA vous embarque pour un voyage imaginaire sur les traces des « SHIRAZIS », l’histoire/légende d’une dynastie Perse de la ville de SHIRAZ qui s’est installée au 12ème siècle sur plusieurs territoires de l’est africain, depuis la Tanzanie et Zanzibar jusqu’aux îles Comores. Les morceaux dessinent un parcours allant du Congo, aux Comores en passant par la Tanzanie, le Kenya, Zanzibar ou encore Rodrigues. C’est par la musique électronique, urbaine et contemporaine que l’artiste vous reconnecte à des mélodies ancestrales et intemporelles comme la tradition du Twarab de Zanzibar et des Comores, ou la Romance Rodriguaise.

Notre voyage démarre au Congo avec le titre « Kimbila Orchestra ». Kimbila, c’est le nom donné à ces petites flutes qui sont avant tout utilisées pour envoyer des messages. Ici elles sont une porte ouverte vers un voyage intérieur. Les notes, fluides et gracieuses, se déploient et épousent naturellement les rythmes électroniques. On touche du bout des doigts le tarab, cette émotion esthétique, telle que décrite dans les musiques arabes ou perses.

Les perses justement, ARASHKHA nous en parle aussi. Le titres « Les ruines de KAOLE » fait référence au premier établissement des perses au 13ème siècle en Tanzanie. C’est en Tanzanie que s’est développé une autre forme musicale que l’on retrouve de Zanzibar jusqu’aux Comores ; le Twarab. Tirant parti des influences du monde arabe, de l’Inde, de l’Indonésie et de l’Occident, le Twarab les a associées aux traditions classiques de la poésie swahilie, aux mélodies et rythmes locaux. La musique voyage, se transmet, se transforme et ARASHKHA participe de ce voyage en la mêlant aux sonorités urbaines de notre siècle.

Le voyage imaginaire se poursuit au Kenya avec « Kikuyu’s Calling ». Les Kikuyus sont une ethnie bantoue d’Afrique de l’Est, principalement présente au Kenya. Ils possèdent une culture riche et diversifiée, avec leur langue, leur musique, leurs traditions et leurs croyances. ARASHKHA leur dédie un rêve musical avant de poursuivre le voyage avec « Horns for a Nubian Kingdom » et « Floating ancestors », référence aux rites des ancêtres pratiqués par les afro-descendants. Mais l’un des moment fort de cette odyssée musicale, sera surement ce morceau « Romance of a Rodrigues Sailor ». La Romance est un style musical rodriguais qui trouve sa source dans les vieilles chansons françaises amenées par les marins. C’est un voyage dans le temps qu’Arashkha vous
propose, transporté par la voix de Wendadasoul, un talentueux musicien rodriguais, mêlée aux rythmes électroniques. Vous retrouverez également son timbre tout particulier dans le morceau « Si son momon konn sa ».

Installé à La Réunion depuis 2011, l’artiste franco-iranien, Arash Khalatbari (ARASHKHA) compositeur, producteur et interprète est né en Iran et arrive en France à l’âge de 14 ans. Il s’intéresse à deux domaines musicaux distincts : les sons d’un environnement industriel et urbain et les mélodies et sons traditionnels du monde. Il s’interroge constamment sur l’urbanité croissante et ses effets sociologiques et philosophiques, sur l’absorption des cultures multiples et s’émerveille de ces mélodies ancestrales et
intemporelles. Il est convaincu du lien entre musique et territoire, qu’il s’agisse de l’univers urbain de l’électro, ou des mélodies transcendant les frontières et les époques. Architecte, diplômé d’un doctorat en sociologie urbaine, son travail pour l’action sociale dans les quartiers de l’île de la Réunion, nourrit également son œuvre artistique.

ARASHKHA commence sa carrière musicale avec Vox Populi à l’âge de 15 ans. Il distille un mélange de musiques ethniques et  » indus », et sort 3 LP et plusieurs compilations sous le label VISA dans les années 1980. Après avoir participé à la création de musique pour le théâtre, autour des mythologies du monde avec la compagnie Tour de Babel, il fonde avec Dierdre Dubois et Mehdi Haddab en 1994 le TRIO EKOVA (signé par le Label SONY en France, SIX DEGREES/USA). Couronné par la sélection FAIR d’Ile de France du Printemps de Bourges. EKOVA multiplie les tournées, avec une cinquantaine de dates par an, fait la première partie du groupe THE CURE lors de la tournée des Zéniths en 2000 et signe la création sonore du spectacle  » Noor  » pour le ballet Redha. Parallèlement à l’aventure EKOVA, ARASHKHA continue de nourrir sa soif de rencontres et d’échanges en collaborant à de nombreux projets de la scène mondiale parisienne (iranienne, kurde, turque, africaine, comorienne, indienne).

 » In la Chapelle « , son premier album solo, sorti en 2010 sous le label Iris/Harmoniamundi, porte le nom du quartier parisien où il vivait.  » Isis Island « , son deuxième album sorti en 2013, était déjà beaucoup plus empreint des rythmes de l’océan Indien.Son album « A tribute to the dark Venus » sorti en 2020 est un hymne à la culture afro-urbaine, particulièrement avec le titre « Gloria la negra ». Après un voyage au Japon en décembre 2018 et sa rencontre avec son ami musicien Kiyoshi Maejima, il enregistre
un album électro-japonais en 2021, dont est issu un ciné-concert sur une mythologie asiatique d’un corbeau à trois pattes, en collaborant avec des musiciens coréens et chinois sous le titre ARASHKARASU. En 2023, il présente son nouvel album « ON THE PATH OF SHIRAZIS » live afro-oriental-groove autour de la musique du canal du Mozambique et de l’océan Indien.

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