Une opération nationale d’abandon simplifiée d’armes à l’État a été menée par le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer et pilotée par le service central des armes et explosifs (SCAE) du 25 novembre au 2 décembre 2022. Elle avait pour objectif d’inciter les détenteurs de bonne foi à se dessaisir de leurs armes ou à les faire enregistrer dans le système d’information sur les armes (SIA). Les campagnes précédentes d’abandon n’offraient pas la possibilité aux particuliers de régulariser leur arme.
Bilan de la campagne 2022 à la Réunion
Les Réunionnais ont à nouveau répondu favorablement à l’appel en se rendant dans les brigades de gendarmerie et les commissariats de police tout au long de ces 8 jours de campagne.
Le bilan de l’opération fait état des résultats suivants :
- 124 armes à feu longues, 47 armes à feu de poing et 2 autres armes de défense (pistolet d’alarme etc.) abandonnées pour destruction
- 4 154 munitions abandonnées pour destruction
- 31 armes régularisées
Les services de police et unités de gendarmerie ont également été sollicités pour l’enlèvement à domicile d’une grenade d’exercice ainsi que d’une dynamite.
Toutes ces armes et munitions seront, par la suite, détruites à La Réunion.
Que faire de mon arme après le 2 décembre 2022 ?
Les armes à feu ne sont pas des biens comme les autres. Elles sont dangereuses et leur possession par des personnes non initiées accroît leur dangerosité (accidents domestiques, vols lors de cambriolage).
Au-delà du 2 décembre 2022
- L’abandon d’armes pourra toujours se faire, comme habituellement, auprès des commissariats et des brigades de gendarmerie. Toutefois, la procédure administrative simplifiée était uniquement valable durant les 8 jours de l’opération spéciale.
- Les demandes d’enregistrement d’une arme, qui passent par la création d’un compte détenteur d’arme dans le SIA, demeurent également possibles. Les usagers peuvent continuer à créer des comptes depuis l’espace détenteurs en ligne à l’adresse suivante : https://sia.detenteurs.interieur.gouv.fr/ en s’appuyant si besoin sur les services de la préfecture par e-mail : armes@reunion.gouv.fr et sur les armuriers.
S’agissant des chasseurs, ils peuvent trouver du soutien auprès de leur fédération depuis plusieurs mois maintenant, tout comme chez leur armurier.
- En cas de possession ou de découverte de munitions dangereuses à domicile, il sera toujours possible de prévenir les forces de l’ordre pour prendre conseil sur les mesures adaptées à la situation.
Tous unis face à la violence
Le préfet de La Réunion salue et encourage cette campagne citoyenne qui mobilise régulièrement, depuis 2016 à La Réunion, médias, collectivités et services de l’État.
Depuis 2016, date de la première campagne menée à La Réunion, ce sont ainsi plus de 1 000 armes qui ont été remises et détruites, ainsi que plus de 36 500 munitions.
4 commentaires
Peace & Love
Cette initiative fonctionne depuis plusieurs années surtout dans les départements les plus exposés.
Payet
Mr ou trope de maux y fau dire plus couyon oui y fau pas rendre les arme comment ou défendre a ou après la loi les armées sai pas aute va sorte aute case pou sauve a ou même pas le bon dieu réfléchit de foi avant
Jose
Kiki : Sauf qu’en 1995 sous une directive européennesans, les armes genre calibre 12-16- 22LR et plein d’autres, même les 12 à pompe étaient en vente libre, seul une pièce d’identité suffisait pour s’en procurer.
N’importe qui pouvait acheter ces armes, mais à présent c’est absolument impossible.
Les honnêtes gens se désarment, et les voyous, eux s’équipent pour mieux les agresser !
Kiki
Ben, va aller rende zot. Et déjà comment ou peux avoir un port d’arme alors que ou fait pas partie des forces de l’ordre ? Nous n’avons pas d’utilisation d’armes à feu chez nous. Faudrait prendre des mesures drastiques et arrêter de « flatter » le cul des gens sur leur bon vouloir. Ou doit pas avoir d’armes à feu chez ou. Point barre.