Une première patiente a été traitée ce jeudi 7 mars 2024.
Le service de radiothérapie du CHU Sud propose désormais une nouvelle technique permettant aux patientes atteintes d’un cancer du sein gauche de bénéficier d’un traitement protégeant les organes adjacents de manière optimale.
Sans risque et sans contre–indication, elle est réalisée via un travail respiratoire en apnée, sous le contrôle d’un système de détection de mouvements, la SGRT (Surface Guided Radiation Therapy), afin de mieux préserver le cœur et le poumon des rayons.
Afin de réduire les potentielles toxicités cardiaques et pulmonaires de la radiothérapie mammaire, plusieurs établissements de santé de l’Hexagone ont mis en place des techniques de traitement en inspiration bloquée.
Aussi appelé DIBH pour « Deep Inspiration Breath Hold », cette méthode de traitement est basée sur une inspiration profonde bloquée, qui provoque le gonflement de la cage thoracique, éloignant ainsi le sein irradié du cœur et du poumon.
Pour optimiser cette pratique, un système de détection des mouvements, la SGRT (Surface Guided Radiation Therapy), développée par la société Vision RT, permet de suivre les mouvements respiratoires en direct.
DIBH, une technique qui se prépare
L’équipe du service de radiothérapie peut donc désormais proposer cette technique aux patientes, en consultation médicale dans un premier temps. Cette première consultation est suivie d’une présentation plus approfondie par un manipulateur du service ainsi que des séances de coaching pour apprendre à tenir l’apnée. Suivent ensuite le scanner puis les séances de radiothérapie. (source : site Vision RT)
Le Projet DIBH, fruit d’un travail de plusieurs mois
La mise en place de cette nouvelle technique a suscité plusieurs mois de travail et phases d’élaboration. En septembre dernier, l’équipe du service de radiothérapie du CHU de La Réunion s’est rapprochée des centres de l’Hexagone utilisant la technique d’inspiration profonde bloquée, ainsi que de l’équipe de Vision RT. Les manipulateurs, dosimétristes, physiciens et médecins ont tous reçu une formation pour la pratique et la rédaction des protocoles.
Une avancée majeure pour les patientes
