Ciguatera : des poissons à éviter pour la consommation en raison de leur dangerosité

La ciguatera représente une forme d’empoisonnement alimentaire induit par la consommation de certains poissons prédateurs qui habitent les récifs coralliens détériorés ou à proximité, étant contaminés par une toxine issue d’une microalgue appelée Gambierdiscus toxicus, présente dans ces environnements coralliens.

La ciguatera a fait son premier véritable signalement à La Réunion en 1967, correspondant au commencement de la pêche dans les eaux peu profondes et coralliennes situées au nord de l’île Maurice.

Pour minimiser les risques d’intoxication, il est crucial de bien identifier les espèces en question. Il est ainsi recommandé que toute personne, qu’elle soit pêcheur ou consommateur, reste vigilant vis-à-vis des espèces potentiellement dangereuses, notamment les pagres et les carangues :

– Les pêcheurs, qu’ils exercent professionnellement ou en amateur, doivent être capables de reconnaître précisément les espèces toxiques ou susceptibles de l’être en fonction de leur taille. Ils doivent écarter ces espèces de la vente et s’abstenir de les consommer.

– Les consommateurs doivent faire preuve de prudence lors de l’achat de poissons, en particulier en évitant d’acquérir des espèces inconnues auprès de vendeurs ambulants. Si un poisson inhabituel est acheté, il est recommandé de questionner le poissonnier ou le pêcheur pour obtenir des informations sur l’espèce et le lieu de pêche.

– Les professionnels de la restauration ne doivent pas mettre en vente les espèces toxiques mentionnées dans le document d’information associé.

En cas de symptômes digestifs ou autres problèmes après un repas, il est conseillé de consulter rapidement un médecin et de conserver les restes du repas au congélateur, ce qui permettra de procéder à des analyses visant à identifier la source de l’intoxication.

Toute suspicion d’intoxication liée à la ciguatera, même isolée, doit être signalée aux autorités compétentes, à savoir l’Agence régionale de santé (ARS) et la Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DAAF).

Quels sont les signes caractéristiques ?
Les symptômes peuvent surgir en quelques minutes, mais ils apparaissent généralement dans les 24 heures suivant la consommation du poisson contaminé.

La plupart des individus se rétablissent en quelques jours voire semaines, cependant, dans des cas rares, la ciguatera peut entraîner la mort.

Les premiers symptômes gastro-intestinaux englobent des nausées, des vomissements, de la diarrhée et des douleurs abdominales. Ces symptômes peuvent persister durant plusieurs jours.

Les symptômes neurologiques qui suivent les manifestations initiales comprennent :

– des picotements et des engourdissements autour de la bouche, des lèvres, de la gorge, des bras et des jambes,
– des douleurs musculaires et dentaires,
– une sensation de température inversée (la chaleur peut sembler froide et le froid peut sembler chaud),
– une fatigue, des maux de tête et des démangeaisons cutanées.

Dans des situations graves et exceptionnelles de ciguatera, les symptômes neurologiques peuvent persister pendant des mois ou des années.

Est-il possible de traiter la ciguatera ?
Il n’existe pas de remède spécifique pour la ciguatera, mais en général, elle se résorbe d’elle-même.

Il existe des traitements qui pourraient aider à atténuer certains des symptômes de la ciguatera.

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1 commentaire

  • Selon nos spécialistes pei ,ça n existe pas à la reunion ,ni sur le banc des 90 ‘ . Des grands queu ,ou rouge zanana à partir de 2,5 à 3 kilos deviennent dangereux,et pas que ! mais bon specialiste pei la dit non !