L’abandon de poste ne donne plus droit au chômage

Jusqu’à présent, les salariés qui ne venaient plus travailler sans justification finissaient en général par être licenciés pour faute et pouvaient alors percevoir des indemnités de chômage.

Un salarié qui abandonne son poste de travail et ne l’a pas repris deux semaines après une mise en demeure sera désormais, sauf s’il s’agit d’un cas particulier, présumé démissionnaire, ce qui le privera de l’assurance-chômage, selon un décret paru mardi 18 avril au Journal officiel.

La présomption de démission ne s’applique pas dans les cas où le salarié fait valoir des raisons médicales, l’exercice du droit de retrait ou du droit de grève, le refus d’exécuter une instruction contraire à une réglementation ou une modification de son contrat de travail à l’initiative de l’employeur.

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4 commentaires

  • Vous avez quel âge ? Sans indiscrétion ? Pour ma part 31ans, je travaille depuis l’âge de 16ans, à 2 reprises dans le cours de ma vie professionnelle mes employeurs ont refusés ma demande de rupture conventionnelle et m’ont proposés … un abandon de poste « arrangé » avec « menace » à peine voilées si j’en parlais (de grosses boîtes bien évidemment). Je suis en poste depuis 4 ans dans la même structure et pareil… un de mes collègues vient de subir la même chose et ce n’est PAS rare malheureusement.

  • C’est de la logique pure bien évidemment, assez cajoler les paresseux !

  • Fini le temps béni des colonies. Travaillez bande de fainéants…

    • Zenfoutssa

      Vivement la disparition de la 5 ème semaine de congé payé et du SMIC !