Trois personnes ont été placées sous contrôle judiciaire et renvoyées devant le tribunal cet après-midi, pour avoir déversé par négligence dans les ravines Azaye, Camp Pierrot et Grand Sable, affluents de la rivière Fleur Jaune, des effluents d’élevage (déjections) non traités, avoir répandu des parcelles non prévues à cet efet des effluents d’élevage non traités ou ne répondant pas aux normes fixés par arrêté préfectoral d’autorisation sur le territoire de Salazie mais au delà également sur communes de Sainte-Suzanne et Saint-André, avoir vendu sous l’appellation « compost » un déchets non normé et donc sans autorisation ni agrément, et enfin d’avoir poursuivi toutes ces activités malgré les alertes administratives (arrêtés préfectoraux de mise en demeure) jusqu’à ce qu’un arrêté préfectoral d’interdiction d’épandange soit mis en oeuvre par l’administration en septembre 2021.
Par ailleurs, alors que l’île connaît une interdiction générale de défricher pour notamment participer à la réduction de l’érosion des sols sur un territoire particulièrement escarpé et sujet aux coulées de boue (conséquences allant du sommet des montagnes aux battants des lames avec le relief réunionnais), une parcelle en zone rouge du plan de prévention des risques naturels a été défrichée afin d’épandre du lisier non traité en quantité anormalement importante. Cela, en plus d’être interdit, est venu accentuer la pollution des eaux au regard de la localisation de cette parelle de plusieurs centaines de mètres carrés à proximité d’un cours d’eau.
Dans un communiqué, la procureure de la République, Caroline Calbo, explique que le parquet de St Pierre suit à double titre la question du traitement des effluents d’élevage de Salazie: dans le cadre de la procédure devant le tribunal mixte de commerce (préservation de l’ordre public économique) et Dans le cadre de la procédure devant le tribunal correctionnel (atteintes à l’environnement – préservation de l’ordre public écologique)
Alerté parla a dégradation de la situation financière de la SAS Camp pierrot depuis plusieurs années, le parquet de St Pierre a saisi le tribunal mixte de commerce d’une requête aux fins d’ouverture d’une procédure collective en mars 2021. La procédure de redressement judiciaire était ouverte puis étendue à la CTEEGI Le tribunal désignait un administrateur judiciaire. Celui-ci voyait sa mission étendue à tous les actes de gestion, suite au placement sous contrôle judiciaire avec interdiction de gérer des dirigeants de la CTEEGI et de l’interdiction d’aller sur site des dirigeants de camp pierrot.
L’objectif du parquet dans le cadre de cette procédure commerciale est la mise en conformité de ta station pour préserver les enjeux environnementaux et la sauvegarde de l’activité d’élevage à Salazie en trouvant un plan pour apurer le passif de la société.
3 commentaires
Ile de la reunion
Mais tout le monde veut venir ici hein tatayoyo
Cafcouillon
Et oui bons nombres de personnes qui finissent leurs contrats se retrouvent au chômage à croire que c un diplôme de plus d’être zoreil !
Tatayoyo
Les Réunionnais , tous des Moukates …..